À FAIRE 45 parcours pédestres pour découvrir la Guyane Avis aux baroudeurs : le Guide Guyane 2019 en poche, vous pourrez suivre les pas de Philippe Boré sur 45 parcours pédestres insolites. Vous marcherez, certes, mais surtout, vous découvrirez, au fil des pages et de vos balades, une faune et une flore exceptionnelles. Plus d’infos : Le guide est à retrouver sur randoguyane.com TROPHÉE INTERNE FÉDÉRATION Le mappy du plastique lauréat Le CNES est moteur de l’initiative « Fédération 1 ». Lancée en juin 2017 au Bourget, elle est organisée sur le partage de savoirs gravitant autour du spatial. Pour stimuler ses équipes, le CNES a lancé en 2018 un « trophée interne Fédération ». Le challenge ? Imaginer l’infrastructure qui, en 2030, pourrait répondre au défi de développement durable des activités spatiales. Le trophée est revenu au « Mappy du plastique » défendu par Sylvain Michel. En associant données et expertises diverses (cartographies, modélisations, etc.), ce projet permettrait de surveiller la pollution plastique marine et côtière, d’estimer sa concentration dans les eaux, de suivre son évolution temporelle et géographique, et d’établir des cartographies. Il ne reste plus maintenant qu’à trouver preneur ! 1. L’initiative Fédération est soutenue par 3AF, Planète Sciences, OuiShare et Electrolab. EN VUE PORTRAIT THIERRY DE PRADA UN PHOTOGRAPHE ANIMALIER D’ENVERGURE Depuis l’enfance, Thierry de Prada vit en images. À 11 ans, il installe dans le garage familial un mini-studio avec agrandisseur. Depuis, la passion de la photo ne l’a plus quitté. Au CNES, il travaille notamment au service Qualité images des filières Spot, Hélios et Pléiades, avant de postuler pour le Centre spatial guyanais. Au sein du service Optique et vidéo, il est chargé, non seulement de photographier et filmer les campagnes Ariane, Soyouz et Vega, mais il collabore aussi avec l’ONF pour surveiller espèces et espaces. Jamais saturé, Thierry de Prada passe son temps libre à photographier la biodiversité qui l’entoure. Il sait où installer sa caméra infrarouge pour filmer, de jour comme de nuit, ocelots, agoutis, pécaris, pumas, singes ou varans. Il sait transformer une simple prise de vue en œuvre artistique. S’il ne triche pas – il travaille sans filtres –, il trouve l’astuce pour mettre en majesté une fourmi sur son brin d’herbe ou éclairer le regard d’un toucan. Et si « le vivant » est une source d’inspiration, Thierry de Prada s’intéresse aussi à l’« urbex », cette discipline qui donne aux friches industrielles le statut d’œuvres d’art. Il suit d’ailleurs, caméra au poing, le démantèlement du hall d’assemblage de la fusée Diamant. 3 4 L’ŒUVRE DE THIERRY DE PRADA EST À RETROUVER SUR : THIERRYDEPRADA.MYPORTFOLIO.COM |