R&T Le budget du plan de R&T des systèmes spatiaux du CNES est de l’ordre de 20 millions d’euros par an en dépenses externes. Ce chiffre, lissé sur 2011-2014, montre une part dévolue aux PME de l’ordre de 26%. De plus, les budgets démonstrateurs et composants stratégiques représentent environ 5 M € /an. CONCENTRÉ L’essentiel de l’activité spatiale française est regroupé dans trois pôles de compétitivité dédiés au secteur : Aerospace Valley (Midi-Pyrénées et Aquitaine), ASTech (Paris-Île-de-France) et Pégase (Provence-Alpes-Côte d’Azur). Au total, on estime à 13 800 (respectivement 13 000, 200 et 600) le nombre d’emplois industriels du spatial dans ces trois régions. 1 lanceur = combien d’Airbus ? UNE ARIANE 5 COÛTE ENVIRON 150 M € , soit 2 à 2,5 fois moins cher qu’un Airbus A380. Ariane 6 vise une baisse des coûts de 40%, soit le prix moyen d’un Airbus A320. Par ailleurs, le coût de lancement d’un satellite de télécommunications représente moins de 3% des revenus générés par l’ensemble du secteur des télécommunications spatiales. EN CHIFFRES 43% DE TÉLÉPHONES MOBILES ET DE SMARTPHONES équipés d’un système de positionnement par satellites (GNSS). Un véritable marché, puisqu’on estime à 2,8 milliards le nombre de téléchargements d’applications utilisant de tels systèmes. Par ailleurs, 35% des modèles de récepteurs GNSS sont capables de suivre Galileo ! 1 8 mtil C’EST LE POURCENTAGE 178 M € C’est la somme consacrée à l’innovation spatiale dans le Programme d’Investissements d’Avenir (PIA). Cette somme inclut SWOT (instrument Karin), Myriade Évolutions, ainsi que les projets PFgeoNG/NEOSAT, électrification de la propulsion des satellites de télécommunications (EOR et E172B). Il n’inclut pas le projet Ariane 6, considéré comme une innovation industrielle. |