Classic Obs' Mag n°3 mai à sep 2019
Classic Obs' Mag n°3 mai à sep 2019
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°3 de mai à sep 2019

  • Périodicité : bimestriel

  • Editeur : H.I.M. Media

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 24

  • Taille du fichier PDF : 6,5 Mo

  • Dans ce numéro : du rock comme on n'en fait plus...

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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le diable par la queue La soul « evil » du duo de satanistes pratiquants Alexandra et Zacchary James, aka Twin Temple, avait fait l’objet de captations YouTube surréalistes sur la tournée nord-américaine 2019 en première partie de Graveyard/Uncle Acid & The Deadbeats. Le 10 avril dernier, au Backstage de Paris, l’expérience s’est prolongée en 4D avec forces jets de sang - qu’on nous garantit véritable - dans la foule metal et LGBTQIA+. [Entretien avec Alexandra James (chant, incantations) par Jean-Christophe Baugé - Photo  : DR] Alexandra, comment as-tu rencontré ton guitariste et mari Zacchary ? Lors d’un concert, via nos anciens groupes punk. On aimait le punk mélodique de 1977, mais aussi Chuck Berry. On était les deux seuls à ne pas porter de veste en jeans bariolée, mais des creepers en daim… On ne pouvait que se trouver. Etes-vous les mêmes à la ville comme à la scène ? Le monde entier est une scène (NDLR  : William Shakespeare), mon cher ! En privé, nous pratiquons tous les jours le rituel mineur de bannissement du pentagramme, c’est la base. Mais aussi la magie sexuelle et sigillaire. Comment envisages-tu le satanisme, notamment dans tes paroles ? Nous ne croyons pas en ce petit diable rouge qui, avec son trident, pousse au péché, mais au libre arbitre et à la responsabilité de chacun dans ses actes. Dans les paroles, j’égratigne notamment les drogués qu’on porte au pinacle dans la culture rock. Pourquoi avoir sorti ce premier album, Satanic Doo-Wop, en indépendant, en 2018 ? Parce qu’à l’époque, notre manager, notre producteur, puis les labels nous ont dit que nos premières chansons ne correspondaient à aucun format connu, et que ce serait suicidaire de les sortir telles quelles. Nous avons donc décidé de nous faire plaisir avec Twin Temple, sans espoir de vivre de notre musique. Mais les fans, de plus en plus nombreux à nos concerts, ont fini par se sentir frustrés  : aucun album n’était disponible au stand de merch’. On l’a donc sorti par nos propres moyens. Et l’un de nos amis l’a envoyé à Lee Dorrian, patron du label Rise Above. On a ensuite parlementé dans un pub victorien où, selon la légende, a été organisée l’attaque du train postal Glasgow - Londres en 1963 (NDLR  : The Pointer, à Brill, près d’Oxford). La suite, tu la connais. Pourquoi l’avoir enregistré en seulement deux jours… et en mono ? On voulait rendre hommage à la musique et aux techniques de production vintage qu’on adore. Satanic Doo-Wop est un disque honnête qui capte l’essence de ses musiciens dans toute leur humanité, toute leur imperfection. On a tout enregistré live, sur bande, avec Jonny Bellau studio Jazzcats (NDLR  : Long Beach, CA). Le processus a été rapide - une journée pour l’enregistrement, une autre pour le mixage et l’ajout des chœurs - car nous n’avions qu’à choisir les meilleures prises. Le mix mono est un pied de nez aux standards actuels de l’industrie musicale… Et en plus, ça sonne mieux ! Qui est le modèle de la pochette du LP, dont le sexe glabre (visible sur la version cassette) est désormais hors champ ? Ce sera notre petit secret… Ce sont nos distributeurs qui nous ont obligés à recadrer la photo. Apparemment, la nudité est toujours considérée comme une offense. Vos musiciens live sont-ils les mêmes qu’en studio ? Oui, à une exception près  : le trompettiste et le saxophoniste baryton de l’album ont été remplacés par un seul saxophoniste ténor. Combien de temps mets-tu à faire ton chignon-choucroute à la Amy Whinehouse ? 666 heures (rires). J’avais plutôt dans l’idée de copier ce que pourrait donner Brigitte Bardot en sorcière dans un film de la Hammer. They’ve never sounded as rough, ready and rocking. –Rolling Stone
Amour, drogue et rock n’roll Figure emblématique de la scène punk britannique, Allus a peut-être délaissé les « drugs » pour le « love » mais sert toujours un rock de premier ordre... It’s OK To Talk ne fait pas exception. [Entretien avec Jason Moules (chant), Andrej Pavlovic (guitare), Jemal Beau Malki (basse) et Connor Fisher-Atack (batterie) par Jessica Saval - Photo  : DR] Avez-vous l’impression d’être un nouveau groupe depuis que vous avez changé de nom ? Jason  : On a l’impression de n’être un groupe que depuis quelques mois, mais on réfléchit comme un groupe qui est ensemble depuis sept ans. On a nos habitudes ! Jemal  : Quand vous fréquentez les mêmes personnes pendant tant de temps, vous savez qu’ils tiennent à ce que vous avez autant que vous, et vous êtes en confiance. On était tous là quand ça allait, et on a tenu bon dans les moments difficiles… Ça personne ne peut nous l’enlever ! Qu’est-ce qui a motivé votre silence de plus d’un an ? Jason  : Je parle trop donc ils m’ont demandé de me taire (rires). Enfin, on a beaucoup travaillé pendant ce temps. Jemal  : On voulait prendre un nouveau départ, donc on a dû se débarrasser de tout ce qui ne nous représentait plus ou qui aurait pu prêter à confusion par rapport à ce qu’on essayait de créer. En tant que musiciens, on ne réalise pas le temps que ça peut prendre, de faire tout ça. Vous n’en tirez donc que du positif ? Bien sûr ! Jason  : Entretemps on a perdu un de nos guitaristes, et plusieurs de nos anciennes chansons étaient ses compositions. Quand il faisait partie du groupe, il précisait constamment que c’était sa musique… mais on est une équipe ! Andrej  : Je ne pense pas qu’on arrêterait de faire de la musique si l’un de nous partait, mais ça serait différent. Quel est votre objectif aujourd’hui ? Jason  : On veut enregistrer un classique, ou en tout cas un album qui sera considéré comme tel dans 20 ans. Quitte à faire quelque chose, autant ne pas le faire à moitié. Je ne vois pas quel serait l’intérêt de sortir un disque moyen et d’être OK sur scène… On veut être phénoménaux ! Allusinlove est-il la preuve que le rock n’est pas mort ? Le rock est immortel. ALLUSINLOVE It’s Ok To Talk Punk rock Starglobe/Good Soldier 14 METAL OBS’Fini la drogue, place à l’amour ! Débarrassé d’une identité encombrante, Allusinlove s’est offert les services de Catherine Marks (Foals, The Killers, Wolf Alice) et Alan Moulder (Nine Inch Nails, Queens Of The Stone Age, The Smashing Pumpkins) pour enregistrer un « premier » album d’une qualité - et d’une ambition - rare. Faussement grunge et pas vraiment rock, It’s OK To Talk évite les écueils de ses influences pour laisser place à une explosion sonique tout bonnement unique. Charismatique à en crever, le quatuor britannique mitraille certes des rythmes nirvanesques avec une violence aérienne, mais ce sont ses envolées électro-pop qui sont les plus remarquables… à commencer par « Lucky You ». Amalgame bigarré de britpop et de psychédélisme énervé, It’s OK To Talk impressionne par sa simplicité complexe. Et si ses paroles sont loin d’être sophistiquées, elles débordent d’une telle passion charnelle qu’il devient vite impossible de s’en passer. [Jessica Saval] Nouvel album Produit par Joel Hamilton (The Black Keys, Tom Waits, Iggy Pop) Sortie le 28 juin 2019 « Entre les sonorités sudistes des Black Crowes et la fougue Rock & Roll d'Aerosmith... » - Guitar Part Vu en 1ère partie d'AC/DC et de Guns N'Roses tylerbryantandtheshakedown.com HE IS LEGEND WHITE BAT Un nouvel album directement inspiré du livre « I’ll Be Gone In The Dark » de Michelle McNamara. Sortie le 28 juin 2019 heislegendnc.com spinefarmrecords.com



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