Chroniques n°87 jan/fév/mar 2020
Chroniques n°87 jan/fév/mar 2020
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°87 de jan/fév/mar 2020

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Bibliothèque nationale de France

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 28,0 Mo

  • Dans ce numéro : la BD à la BnF.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
< Pages précédentes
Pages : 18 - 19  |  Aller à la page   OK
Pages suivantes >
18 19
En scène Concert | Antoine Reicha, Ludwig van Beethoven Mardi 4 février 2020 BnF I François-Mitterrand | Grand auditorium Précédé d’une journée d’étude consacrée à Antoine Reicha Voir agenda p. 18 manifestations Reicha- Beethoven, concert anniversaire L’anniversaire de la naissance des deux compositeurs nés en 1770 est l’occasion d’un concert à la BnF. Au programme, le célèbre Septuor (1800) de Ludwig van Beethoven et la Grande Symphonie de salon pour neuf instruments, composition inédite d’Antoine Reicha. Reicha (1770-1836), né à Prague, côtoya Beethoven (1770-1827) lors de ses années de formation à Bonn. Devenu compositeur professionnel à Hambourg, il vécut à Paris de 1799 à sa mort, avec un intermède viennois de six ans. Sa réputation comme théoricien et professeur de composition a longtemps rejeté dans l’ombre ses nombreuses œuvres musicales, dont beaucoup n’ont jamais été imprimées et ne sont connues que par les manuscrits autographes conser- 18 I c h r o n i q u e s d e l a bnf nº87 vés au département de la Musique de la BnF. Les trois Grandes symphonies de salon (1825 et 1827), dont seule la dernière semble avoir connu une exécution publique bien tardive en 1849, sont restées introuvables jusqu’en 2017. En fait, l’édition projetée par Reicha chez Zetter & Cie ne vit jamais le jour et les manuscrits passèrent d’un éditeur à l’autre par le jeu des rachats de fonds. Ils ont été retrouvés lors du tri des Antoine Reicha, lithographie de Constant d’après Counis, 1825 BnF, Musique Antoine Reicha, partition manuscrite de la Grande Symphonie de salon pour neuf instruments, 1825 BnF, Musique archives données à la BnF par les éditions Jobert. Les deux œuvres interprétées par les solistes du Concert de la Loge, sous la direction de Julien Chauvin, ont en commun de mêler instruments à cordes et à vent. Si le septuor évoque la sérénade mozartienne par sa forme en six mouvements, le nonette de Reicha adopte le plan quadripartite de la symphonie. Le compositeur y manie les timbres avec un art consommé, associant les instruments en combinaisons sans cesse changeantes. François-Pierre Goy Département de la Musique
manifestations Femmes de sciences et médias Journée d’étude | Femmes scientifiques à la Une ! | Jeudi 16 janvier 2020 BnF I François-Mitterrand | Grand auditorium | Voir agenda p. 20 La Bibliothèque nationale de France accueille la cinquième édition de la biennale Sciences et médias, consacrée cette année à la représentation des femmes scientifiques dans les médias. Organisées tous les deux ans autour de thématiques ayant trait à la place de la science dans les médias, qu’ils soient traditionnels (presse et télévision) ou plus récents (blogs et réseaux sociaux), les journées Sciences et médias poursuivent un double objectif. Elles ont à la fois pour ambition de dresser un état des lieux en faisant vie de la BnF Prix un bilan des problèmes existants et des difficultés, et de proposer des solutions susceptibles d’être mises en œuvre. Connaître pour comprendre, comprendre pour agir, telle pourrait être la devise de cette manifestation, comme l’ont montré les éditions précédentes – Comment parler de sciences aux jeunes (2016) ou Comment lutter contre la désinformation scientifique (2018). Au-delà du constat unanimement partagé de la place insuffisante accordée aux femmes scientifiques dans les médias, l’édition de 2020 s’interrogera sur Nadar 2019 Le prix Nadar est remis chaque année par l’association Gens d’images en collaboration avec le département des Estampes et de la photographie de la BnF. Il est attribué au meilleur livre de photographie publié en France dans les douze derniers mois. Le jury, composé de personnalités du monde de l’édition et de la photographie, a décerné le prix Nadar 2019 le 17 octobre dernier à l’ouvrage So it goes de la photographe japonaise Miho Kajioka, paru aux Éditions The (M). Cette toute jeune maison d’édition, fondée par Marie Sepchat à Paris en 2015, a fait le pari de soutenir des travaux d’artistes photographes contemporains, dont elle propose l’édition d’ouvrages en exemplaires limités. Fidèle à ses auteurs – Miho Kajioka, mais aussi Renato d’Agostin ou Gil Rigoulet – elle travaille avec eux en leur laissant une grande marge d’invention. Ainsi, Miho Kajioka a sélectionné des images et conçu elle-même la maquette de ce livre coédité avec la galerie Ibasho. Consacrée au passage du temps et à la nature des souvenirs, sa recherche se traduit en une succession d’images délicates prises dans l’intimité de son quotidien et prend corps dans la forme même de l’ouvrage. Petit carnet au format oblong, les raisons qui président à cet état de fait et explorera des pistes pour y remédier. En effet, cette absence ou, à tout le moins, cette faible présence n’est pas seulement due à la proportion tout aussi faible de femmes dans certaines disciplines scientifiques, mais à des ressorts propres au fonctionnement des médias et de la communauté scientifique. La journée s’articulera autour d’exposés et de tables rondes réunissant journalistes, scientifiques et médiateurs autour des questions suivantes : qu’induit le vocabulaire utilisé pour les noms de métiers ? So it goes se présente comme un album fragile, raffiné, précieux. Les photographies monochromes s’y enchaînent sur des pages fines et transparentes, selon des dimensions et des dispositions qui varient de page en page, avec un art subtil et très japonais d’équilibre entre les pleins et les vides, les noirs d’encre et le jaune translucide de la feuille. Le papier calque sur lequel les images sont imprimées en offset – véritable défi technique relevé par l’imprimeur espagnol Syl L’Art Grafic Premium – laisse apparaître les images qui suivent et qui précèdent ; les photographies s’accumulent ainsi, palimpsestes visuels, dans l’épaisseur du papier. Pareils aux souvenirs dans notre mémoire, elles se juxtaposent ou se superposent, tandis que la notion de temps se perd et s’écrase à mesure qu’on avance. So it goes est également et à proprement parler un livre de photographie, au sens où il joue avec les spécificités du médium : ici, des photographies inversibles, qui, comme des images mentales, se prêtent à plusieurs sens possibles de lecture. Dominique Versavel Département des Estampes et de la photographie Quels rapports entre intelligence artificielle et genre ? Qu’est-ce qui est fait et peut être fait pour accroître à la fois la représentation et la visibilité des femmes par les institutions scientifiques et par les médias ? Angel Clemares Département Sciences et techniques Organisée par l’Association des journalistes scientifiques de la presse d’information, la BnF, la Société chimique de France, la Société française de physique, la Société française de statistique, la Société informatique de France, la Société de mathématiques appliquées et industrielles, la Société mathématique de France Miho Kajioka, So It Goes Éditions The (M), 2019 c h r o n i q u e s d e l a bnf nº87 I 19



Autres parutions de ce magazine  voir tous les numéros


Liens vers cette page
Couverture seule :


Couverture avec texte parution au-dessus :


Couverture avec texte parution en dessous :