Chroniques n°85 avr à jui 2019
Chroniques n°85 avr à jui 2019
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°85 de avr à jui 2019

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Bibliothèque nationale de France

  • Format : (210 x 270) mm

  • Nombre de pages : 32

  • Taille du fichier PDF : 22,9 Mo

  • Dans ce numéro : le monde en sphères.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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22 AUDITORIUMS ROMAN ANGLOPHONE NAISSANCE ET DIFFUSION DU OMAN ANGLOPHONE EN FANCE Journée d’étude « Naissance et diffusion du roman anglophone en France » Une journée d’étude organisée par le département Littérature et art et le département de la Coopération propose d’éclairer l’essor du roman anglophone au fil des siècles et sa diffusion en France. Elle réunit, autour de trésors numérisés allant du premier folio de Shakespeare aux romans satiriques de l’époque victorienne, des spécialistes des littératures britannique et américaine et des responsables de fonds patrimoniaux anglophones à Paris et en région. À partir du XVIIe siècle, l’espace culturel anglophone se trouve à l’origine d’un renouveau des genres romanesques. Avec Robinson Crusoe (1719) et Moll Flanders (1722), Daniel Defoe inaugure le roman à portée morale. L’Américain Charles Brockden Brown offre, quelques années plus tard, une nouvelle liberté au roman gothique avec Wieland ; or, The Transformation  : An American Tale (1798). Du début du XVIIIe siècle jusqu’à la période victorienne, le roman anglophone connaît de multiples évolutions  : narrations s’apparentant aux récits d’exploration, écriture didactique, témoignages sur l’expérience de l’esclavage, aventures rocambolesques ou frissons gothiques… De nombreux pionniers (et pionnières !) de ce foisonnement littéraire restent encore méconnus – et la journée d’étude qui leur est consacrée offrira un regard Jeudi 11 avril 2019 9 h 30 – 17 h 30 contemporain sur leur production. Elle permettra également d’explorer les collections anciennes de la Bibliothèque nationale de France et des bibliothèques de Saint-Omer et d’Avranches et de rendre compte du rôle joué aujourd’hui par l’American Library in Paris, l’English-language Library d’Angers et le Centre culturel irlandais, des lieux où se mêlent le plaisir de la lecture et celui de l’échange à travers une offre culturelle multilingue. En complément de cette journée, une visite de la Réserve des livres rares de la BnF offrira l’occasion de découvrir une sélection d’éditions précieuses anciennes et contemporaines. Alexandre Faye Département de la Coopération Isabelle Le Pape Département Littérature et art BnF I François-Mitterrand Sur réservation au 01 53 79 49 49 Salle 70 Ci-contre Jonathan Swift, Jean Geoffroy, Armand, Gulliver au royaume de Lilliput, 1880 BnF, Estampes et photographie IL ÉTAIT UNE FOIS LE CENTENAIE Il était une fois le Centenaire Colloque organisé par la BnF et la Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale Des rencontres, site François- Mitterrand, permettront de revenir sur le cycle commémoratif du centenaire de la Grande Guerre, qui a suscité en France et dans le monde, entre 2013 et 2018 une mobilisation hors norme. Ce n’est pas seulement la durée exceptionnellement longue de cette commémoration, mais aussi sa dimension planétaire qui en font un événement exceptionnel. À cela s’ajoute l’engagement remarquable des acteurs locaux (collectivités territoriales, associations, communauté éducative, médias) et un rôle nouveau pour l’État, qui a été cette fois-ci moins ordonnateur qu’accompagnateur d’un phénomène social qui lui a en partie échappé. Si l’État a déployé un cadre d’action pour encadrer la commémoration, son action s’est juxtaposée à celle de très nombreux pouvoirs locaux, soucieux d’affirmer leurs mémoires particulières de l’événement, mais également à celle de partenaires internationaux. Le Centenaire a également trouvé une raison d’être économique avec l’essor du tourisme de mémoire, déterminant pour l’engagement des collectivités territoriales bien avant le lancement officiel de la commémoration. Le Centenaire a-t-il marqué une rupture à l’échelle des politiques et phénomènes commémoratifs les plus récents ou s’inscrit-il inversement dans une forme de continuité ? Dans quelle mesure et, le cas échéant, sous quelles formes de nouveaux acteurs, de nouvelles pratiques, de nouveaux territoires sont-ils apparus ? C’est ce que tenteront d’approcher ces rencontres qui réuniront acteurs, observateurs et praticiens du Centenaire. Mission du centenaire de la Première Guerre mondiale CHRONIQUES DE LA BnF Nº85 Jeudi 20 et vendredi 21 juin 2019 9 h 30 – 18 h BnF I François-Mitterrand Petit auditorium Entrée libre
ÉVÉNEMENT WOLINSKI 23 PLUS DE MI LE DESSINS DE GEOGES WOLINSKI DANS GA LICA + À VOIR En 2011, la BnF a accueilli en dépôt l’ensemble des archives de Georges Wolinski, avec un don, en 2012, de plus de mille dessins originaux, accessibles aujourd’hui sur Gallica. Mort le 7 janvier 2015 dans l’attentat contre Charlie Hebdo, Georges Wolinski est l’auteur d’un œuvre prolifique où se mêle à un humour joyeux, une profonde mélancolie. Sa production artistique concerne essentiellement le dessin de presse avec la publication annuelle de ces parutions en albums. Dès 1960, il dessine pour le journal satirique Hara-Kiri et poursuit l’aventure avec Charlie Hebdo tout en dessinant pour une quarantaine d’autres titres dont Libération, Le Nouvel Observateur, L’Humanité, Paris Match, ou Le Journal du dimanche. Scénariste pour des pièces de théâtre et pour le cinéma, il en écrit les dialogues et dessine les personnages, les scènes et les affiches. Dans les années 1970, son dessin audacieux et vivant retient l’intérêt des commerciaux qui lui commandent nombre de dessins pour des supports publicitaires. L’ensemble des croquis et compositions accessibles dans Gallica couvre 50 ans de création. On y trouve aussi des dessins de jeunesse, des couvertures d’albums, des dessins de prétoire, des études inachevées. Dès les années 2000, Georges Wolinski a rencontré le Président de la République Jacques Chirac, lui expliquant l’importance et l’urgence de conserver les dessins de presse contemporains dans les meilleures conditions. En 2007, à la suite du Rapport « Duvernois » sur la promotion et la conservation du dessin de presse, la BnF est sollicitée par le ministère de la Culture pour collecter et valoriser les dessins de presse originaux. Douze ans après, la BnF se réjouit de mettre en ligne, dans Gallica, le premier grand ensemble de dessins de presse, reflet vibrant de notre époque. Martine Mauvieux Département des Estampes et de la photographie Ci-dessous Wolinski Dessin pour la communication sur l’exposition Wolinski, 50 ans de dessins, 2012 BnF



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