SOMMAIRE 4 7 10 11 12 13 14 15 16 16 17 18 18 19 21 26 27 28 28 29 30 31 EXPOSITIONS La fabrique des icônes La bibliothèque et son architecte Chaillot, une mémoire de la danse Michel Jaffrennou. Jouer avec la vidéo Picasso, les pointes et le pinceau Georges Vigarello expose sa bibliothèque AUDITORIUMS Les pionniers du jeu vidéo Rebonds La guerre et le chant Fleurs d’éloquence À pleine voix ! Les arts de la rue à la BnF ! Ladislas Mandel : humaniser la lettre Enquête sur les gallicanautes DOSSIER Le cinéma documentaire à la BnF Histoire de regards, mémoires du monde COLLECTIONS Pierre Boulez Les archives de Pierre Dumayet Galerie merveilleuse Lionel Rocheman ou le folk français Le cirque moderne a 250 ans ! Art culinaire LIVRE BnF Les monstres sont parmi nous ÉDITORIAL La BnF à livres ouverts Laurence Engel Présidente de la Bibliothèque nationale de France Il y a vingt ans, l’ouverture de la bibliothèque de recherche marquait l’achèvement du site François- Mitterrand. Cette « bibliothèque d’un genre entièrement nouveau », qui marquait la mue de la Bibliothèque Nationale, déploya alors tous ses espaces, dans son enveloppe de béton et de verre, de bois et de métal. Les quatre tours en forme de livres ouverts élevées au bord de la Seine se voulaient la figuration symbolique de l’esprit dans lequel avait été pensée la Bibliothèque nationale de France. Celle-ci devenait un lieu ouvert à tous, bibliothèque de recherche et bibliothèque tout public, lieu monumental dans la matérialité de son architecture et espace numérique, institution de conservation et établissement culturel déployant une foisonnante programmation. La BnF se devait de rendre compte de cet « avènement ». Elle a voulu le faire par la voix de son architecte, concepteur et scénographe de l’exposition qui, d’avril à juin, permettra de faire le portrait d’un projet dans sa phase de gestation. Dominique Perrault, avec Gaëlle Lauriot- Prévost qui a contribué depuis l’origine à ce projet, nous ouvrent les portes de l’atelier de l’architecte. Et la BnF complète ce regard singulier d’un retour sur la réception de l’ouvrage – qui n’a pas été sans polémiques – et sur les usages qu’il a vu naître et qu’il accueille depuis vingt ans. Autre anniversaire, ce printemps sera l’occasion d’évoquer Mai 68, sous un angle inédit, celui de la construction de notre mémoire visuelle collective : Icônes de Mai 68. Les images ont une histoire est cette exposition, elle aussi accompagnée d’une programmation qui permettra de revisiter l’événement et d’en entendre les échos dans notre actualité. Picasso et la danse à la Bibliothèque-musée de l’Opéra, Chaillot, une mémoire de la danse et Michel Jaffrennou. Jouer avec la vidéo sur le site François-Mitterrand, Le Corps et l’imaginaire. Georges Vigarello et ses livres à l’Arsenal, complètent cette saison d’expositions. Chroniques se fait par ailleurs le porte-étendard de la création de la Cinémathèque du documentaire, en présentant un dossier sur l’action de la BnF pour la conservation et la diffusion du film documentaire, et enfin de toute la programmation culturelle, avec, comme chaque printemps maintenant, le festival de lecture de la BnF, La Bibliothèque parlante, dont la deuxième édition offrira une nouvelle plongée dans les collections de la bibliothèque, livres, manuscrits, inédits parfois, archives sonores…, à travers les belles voix d’Éric Ruf, d’Anna Mouglalis, de Laurent Poitrenaux, d’Arthur H… et de beaucoup d’autres. Bonne lecture ! Un nouveau caractère à chaque numéro de Chroniques La BnF soutient et valorise la création typographique française en invitant dans ses colonnes un caractère de titrage original, novateur, émergent, témoin de la vigueur actuelle de la discipline. Dans ce numéro Né à l’époque du big data et de la visualisation de données, le Tuner est un caractère contemporain, libéré des contraintes de la grille des écrans cathodiques, dont il évoque les bugs. Avec de nombreux détails marquants (« A » triangulaire, lettres à bords plats, obliques corrigées), le Tuner conserve un certain charme. Si sa tonalité est robuste et sereine, il recèle des excentricités qui en font l’originalité. Le créateur Simon Renaud est un designer graphique et typographique qui vit à Paris. Il enseigne également à l’École supérieure d’art et design (Ésad) d’Amiens. En couverture Dominique Perrault, Déambulatoire du Rez-de-jardin, collage papier-bois, plexiglas, photocopie et pastel, 1991 g À l’occasion des 20 ans de la bibliothèque numérique de la BnF, Chroniques vous propose des pistes pour prolonger votre lecture sur Gallica. |