« A l’époque où j’enseignais le Kravmaga, si j’avais entrepris mes démarches et mes recherches plus tôt, j’aurais compris alors qu’un discours honnête aurait été de dire que j’enseignais une discipline appelée « close combat » structurée de par son histoire comme un Art Martial pouvant aider à se défendre, (au même titre que toutes les autres disciplines plus que respectables d’arts martiaux que j’ai également pratiqués et que je pratique encore). Mais lorsque l’on parle de Self Défense, aucune discipline ne peut se prétendre « reine en la matière » car dans un contexte réel l’aspect technique et complexe qui nécessite l’intellectualisation d’une démarche de défense est quasi impossible pour le commun des mortels représenté par 95% des pratiquants de self défense. Les programmes qui ont une « structure martiale » demandent du temps d’acquisition et sont souvent mis en œuvre hors contexte. J’ai donc supprimé toute séquence technique de la méthodologie d’entrainement. Le mot « Technique » n’est employé que dans l’enseignement des outils comme « le direct de boxe Anglaise » ou encore « le low kick en Muay Thai », qui, pour être employés a 100% de leur efficacité nécessitent un apprentissage « technique ». En dehors de cela, seule une bonne utilisation de « bases » et de « principes » fondamentaux (qui sont le socle du combat) comme la mise en œuvre des notions de Stabilité, de Déplacement, de Protection et la nécessité de riposter fera la différence. En self défense, le « Beau Geste » fait rêver, la « Réalité » est toute autre. » (Christian Wilmouth) |