Fin 2015, lorsque Christian Wilmouth parle de Self Défense, il ne se reconnait plus dans le contenu présent dans les différents programmes de Kravmaga qu’il a pourtant pratiqué pendant plus de 15 ans. Il décide alors de tourner le 2ème DVD du Groupe KMRED intitulé « Concept et Pédagogie ». Ce dernier annonce l’éloignement et l’effacement prochain de la discipline « Kravmaga RED » au profit désormais d’une méthodologie d’entrainement et non d’une discipline à proprement parler et qui portera le nom de « KMRED Self Défense », le Kmred 2.0 est né ! Ps : Il n’enlève cependant pas les initiales « KM » du nom de la nouvelle méthodologie car il ne veut pas oublier l’origine de ses recherches en matière de self défense. En 2016, alors qu’il passe plusieurs séjours à l’étranger au profit de services spécialisés gouvernementaux, il met en œuvre un travail titanesque de recherche approfondie sur les modes d’agression notamment par l’analyse d’une base de données de près de 3000 vidéos d’agressions réelles. Le résultat l’amènera à mettre un terme définitif à la connexion entre la méthodologie qu’il était en train de mettre en place et les disciplines, dites, de self défense comme le kravmaga et les disciplines assimilées. Chaque Structure faisant partie du Groupe resterait cependant libre d’évoluer à son rythme dans le strict respect d’un principe fondateur du KMRED, « la liberté ». « Ce qui caractérise une agression réelle c’est sa soudaineté, sa violence et sa quasi imprévisibilité. Nos analyses et nos expérimentations ont démontré que tous ceux qui ont réussi à limiter les dommages le font sur les premières secondes de l’agression et cela grâce à « l’instinct de survie » (présent en eux depuis la nuit des temps). La mise en œuvre des différents réflexes primaires instantanés suivis d’un processus « d’adaptation », avec des résultats très différents qui varient en fonction du contexte et/ou de l’agression, associés à « l’expérience » des différents acteurs contribuent à limiter les dommages voire d’augmenter les chances de survie des personnes agressées. Le constat est qu’aucune « séquence technique complexe et/ou esthétique » n’a été observée durant une confrontation ou l’engagement a été total. Ce bilan n’est pas le fruit de mon imagination, il est le résultat d’un processus complexe. J’ai tout d’abord réuni un groupe d’enseignants qui disposent d’une grande expérience de « terrain » pour travailler autour des différents thèmes d’agression. Toutes les « solutions » qui font parties de l’expérience des membres du groupe sont alors présentées et mises en commun. Les retours d’expériences de terrain sont confrontés aux différentes solutions choisies pour un premier bilan. Un travail de recherches et d’analyses sur près de 3000 vidéos d’agressions réelles couvrant les différentes situations d’agression a été fait pour identifier les interactions et les comportements récurrents des agresseurs et des victimes. Les comportements, les attitudes et les réactions diverses « Agressés/Agresseurs » les plus fréquents sont analysés, isolés puis reproduits durant de nombreuses heures d’entrainement « haute intensité » avec des protections intégrales et dans tous types d’environnements plus ou moins dégradés. Le groupe de travail confronte alors l’analyse des données vidéo « réelles » d’agressions et les résultats des analyses vidéo des entrainements « haute intensité » pour déterminer les bases, les principes et les réflexes naturels ayant le plus de chance de fonctionner. » (Christian Wilmouth) |