Depuis quelques années, le développement de nouvelles techniques d’observation nous a permis d’identifier un grand nombre de planètes autour d’étoiles du voisinage solaire. De ces techniques, la plus efficace de nos jours afin de trouver ces exoplanètes est la photométrie de transit [1]. Il s’agit de la méthode utilisée par le télescope spatial Kepler, qui a permis de découvrir depuis son lancement 996 planètes confirmées et 4183 candidates [2]. Un des résultats surprenants de cette panacée d’exoplanètes est la [1] Wikipédia. http://fr.wikipedia.org/wiki/Méthodes_de_détection_des_exoplanètes [2] NASA-Kepler. 9 décembre 2014, http://kepler.nasa.gov/diversité inattendue des systèmes stellaires observés. Jupiter chauds, super-Terre, planètes orbitant des systèmes binaires… C’est un changement de paradigme pour les modèles classiques de formation des étoiles et de leurs planètes, qui sont maintenant revisités par les astrophysiciens afin d’expliquer ces configurations exotiques. Les processus physiques menant à la naissance des étoiles dépendent de la nature de la matière interstellaire à l’intérieur des pouponnières stellaires. Le terme « matière interstellaire » est communément associé aux gaz, aux poussières et aux rayons cosmiques que l’on retrouve dans l’espace qui sépare les étoiles. Bien que ce milieu soit généralement dominé par le ∆ Ci-dessus : Les télescopes Subaru (à gauche) et Keck (à droite) au Mauna L Kea à Hawaii. Le sommet de ce volcan est tellement aride qu’il ressemble beaucoup plus à la surface de Mars qu’à une ile tropicale du Pacifique. Crédit : Simon Coudé. 4 et&Q Cette chronique est présentée en collaboration avec le Centre de Recherche en Astrophysique du Québec (CRAQ ; http://craq-astro.ca). À chaque édition d’Astronomie-Québec, un membre du CRAQ présentera son projet de thèse de doctorat. Remerciements à M. Luc Turbide. Janvier/février 2015 astronomie-quebec.com 29