10 Astronomie-Québec Janvier/février 2015 que sa conjointe Esther, pour avoir permis ensemble aux membres du club de profiter de cette roulotte. Animations et conférences ∙ À l’avenir, les membres du club Jupiter vont annuellement animer quelques soirées d’astronomie au Rond Coin. Ils y tiendront des conférences, des soirées d’observation, et des activités d’initiation à l’astronomie. Ils vont de plus agir comme conseillers lors de l’ajout de nouvelles activités sur le thème de l’astronomie qui seront disponibles quotidiennement aux visiteurs du Rond Coin. De grands projets ∙ Au cours de l’année, le Rond Coin construira une géodésique (bâtiment en demisphère) qui abritera un planétarium ouvert au public ; sa capacité d’accueil sera d’une trentaine de personnes. Le contenu de la présentation sera élaboré en collaboration avec le Club d’astronomie Jupiter. Ce projet mettra à contribution quelques étudiants du Cégep de Victoriaville. Raphaëlle Prud’homme, étudiante en tourisme au Collège Laflèche, fera son stage au Rond Coin dans le but de faire connaitre cette nouvelle activité touristique. Jean-Sébastien Dessureault Président, Club d’astronomie Jupiter Trois-Rivières (Québec) Fait vécu – 3 Il y a de nombreuses années, alors que le film conventionnel (pellicule argentique) était en usage chez les astronomes amateurs, j’ai passé une longue soirée à m’initier à la pratique de l’astrophotographie. Je dois préciser que nous sommes alors dans les années 1980. Je me procure donc à la pharmacie des rouleaux de 24 poses de film couleur 400 ISO, avec le développement prépayé. Une dépense qui coutait « un bras » à l’époque… mais comme c’était mon initiation, je voulais mettre toutes les chances de mon côté ! Je choisis le jour et le lieu de mon expérience en fonction d’une météo la plus favorable. Lorsque l’on débute en astrophotographie, il faut prendre le temps de se documenter et apprécier l’expérience des plus initiés. Toutefois, au final, c’est notre expérience personnelle qui complètera notre cheminement. « En ces temps-là », on ne pouvait pas « mitrailler » le ciel pendant dix minutes avec une caméra électronique pour examiner ensuite les résultats et ainsi corriger immédiatement les fautes et reprendre l’expérience. Avec le film, c’était un travail méticuleux alors qu’il fallait prendre des notes précises pour décrire la « recette » de chaque pose (temps, ouverture, sensibilité du film, température, type d’appareil utilisé, etc.) pour ensuite les comparer avec le résultat. Je m’exécute avec une rigueur de moine à la compilation des caractéristiques avec ma provision de 72 photos pour ma soirée. Le lendemain, j’apporte fièrement mes rouleaux de film à la pharmacie pour le développement, et j’attends avec la fébrilité l’appel m’informant que mes photos sont arrivées. On m’appelle enfin pour m’informer de passer à la pharmacie recueillir le précieux résultat de mes expériences. Devant le comptoir photo, je remets mes coupons et je surveille le commis qui tripote dans la boite des photos livrées par le service de traitement des photos. J’anticipe une enveloppe débordante de ses 72 impressions couleur au |