Astronomie du monde et se sont imprimés sur le détecteur. La lumière ainsi récoltée et séparée en spectre m’a livré pour la toute première fois le secret de la composition, de la température et de la taille d’une étoile naine blanche. En soldant par un échec, ma première expérience m’aura fait réaliser que le ciel est un laboratoire capricieux uniquement pour que l’on apprécie doublement lorsqu’il se dévoile à nous.. ACZ Le désert est ses cactus saguaros tels que vus au Musée du Désert de Tucson, au pied de la montagne. Page suivante : On me voit ici sous le Bok, posant fièrement devant le spectrographe lors de ma visite de 2009. L’instrument scientifique que l’on voit en bleu est relié au télescope par une bonnette (le grand disque métallique) et une quantité effrayante de fils qui ne doivent jamais s’entortiller. Le tube vertical le plus près de moi contient de l’azote liquide et garde le détecteur CCD froid pour réduire le bruit thermique, tandis que le cylindre le plus à gauche renferme le miroir de collimation. Ce dernier est utilisé pour faire le foyer de l’instrument Au premier plan, le télescope Bok de 2,3 m dans toute sa splendeur. Derrière, on aperçoit le géant Mayallavec son miroir primaire de 4m. La photo est à partir de la résidence des observateurs : il n’y a vraiment que quelques pas entre les deux bâtiments. 74 Astronomie-Québec Septembre/octobre 2014 |