savoir qu’il y aura des aurores boréales. Un spectacle grandiose débute vers 23 h pour augmenter en flèche et, vers minuit, il y en a partout autour et audessus de sa tête ; c’est fou ! Il vit son premier orage magnétique ; il se souvient d’avoir rempli trois ou quatre rouleaux de 24 poses (nous sommes encore à l’époque des appareils-photo argentique avec pellicule). Vers trois ou quatre heures du matin, il retourne chez lui, et les aurores sont encore visibles de la ville ! Il réveille sa conjointe pour qu’elle les voit par la fenêtre ; elle trouve cela bien beau, mais cinq minutes plus tard, elle est de retour au lit ! À cette époque, un satellite donne des images de la terre en infrarouge, et on peut voir clairement s’il y a un ovale d’aurores de prévu. Ce satellite ne fonctionne plus aujourd’hui, mais grâce à toutes les données qu’il a recueillies pendant des années, plusieurs sites ont vu le jour, dont un que Dominic apprécie beaucoup : « Ovation Aurora ». Dominic Cantin est le responsable du groupe « Alerte aux aurores » sur Yahoo ! Pour recevoir des alertes aux aurores boréales par courriel, envoyez lui un message vide à alerteauxauroressubscribe@groupesyahoo.ca ; un courriel de retour confirmera votre inscription. Le groupe compte 1152 membres au 18 juillet 2014. Je m’estime chanceux d’avoir rencontré Dominic Cantin en septembre 2002. Dominic sait que j’ai été un excellent apprenti des aurores boréales, et il sait aussi que j’ai fait des progrès immenses et atteint des niveaux élevés, en raison de ma passion et du travail acharné. Merci Dominic Cantin, mon ami ! On peut joindre et parler à Dominic Cantin en cherchant « Chasseur d’aurores boréales » sur Facebook. Suite à cette première nuit d’aurores boréales, je suis toujours resté en contact avec Dominic Cantin. J’ai continué à faire mes classes de chasseur d’aurores boréales au Québec, et j’ai fait 16 voyages au Nunavik à partir de 2006. Dans les années 2000, les Dominic Cantin, Jean Chiasson et Daniel Tardif font équipe et vont souvent à des chasses aux aurores ensemble, soit dans les secteurs de Bellechasse, de l’ile d’Orléans et du parc des Laurentides. Je me souviens être allé les rejoindre en 2003 par une nuit très froide d’hiver à Saint-Michel-de-Bellechasse près d’une vieille grange dans un champ. Vers 2007, sur le Web, je m’amusais à aller voir les photographies d’aurores boréales de chasseurs comme moi, d’un peu partout au Canada, en Alaska et en Scandinavie. J’admirais et je notais les prises de vue et d’angle de ces panoramas surtout verdâtres, mais parfois très colorés. En regardant les sites et les galeries photos des sites de spaceweather.com, de spacew.com ou encore de pbase.com. J’ai repéré des photos des Cantin, Tardif, Chiasson et d’autres, et j’ai fait des comparaisons de photographies d’aurores boréales par date et par lieu avec les miennes. J’ai constaté qu’il est arrivé souvent que nous soyons tous à la chasse, le même soir, à la même heure, mais à des endroits différents. Aurores stéréo Je vous présente quelques exemples de photos d’aurores boréales prises presque qu’en même temps par moi et d’autres chasseurs, mais à des lieux différents et parfois à des kilomètres de distance. Vous verrez, c’est vraiment spectaculaire et intriguant. La soirée du 29 octobre 2003 a été mémorable pour moi pour le spectacle grandiose de mon premier orage magnétique. Le Soleil bien actif avait produit une éruption de classeX, et les résultats de trous coronaux se sont dirigés vers la Terre. J’ai couvert plusieurs endroits d’observation dans Bellechasse, puis je me suis rendu à Saint-Michelde-Bellechasse sur le bord du fleuve Saint-Laurent pour attendre le début d’un autre manifestation, car il y a eu plusieurs spectacles lors de cette soirée ; des durées moyennes de 45 minutes avec des pauses d’une heure — on aurait dit que c’était chronométré ! C’était assez pour que je me déplace et que je m’installe à de nouveaux endroits. J’avais trois appareils photos en fonction — deux Minolta et un Mamiya — avec des lentilles de 50 mm, 16 mm et 8 mm, des pellicules Fuji en quantité, et les câbles de mes déclencheurs souples fixés bien solidement aux boitiers. La photographie au haut de la page suivante a été prise vers minuit, en regardant en direction sud à partir de Saint-Michel-de-Bellechasse ; les aurores boréales survolaient le zénith. Je l’ai surnommée « le sorcier des aurores », et elle est devenue une photo fétiche pour moi. On peut imaginer les yeux, le nez, la bouche, les cheveux et une barbe fournie, comme un vieux sorcier. J’ai découvert que Daniel Tardif, le soir du 29 octobre 2003, était aussi à la chasse aux aurores boréales, mais sur l’ile d’Orléans, à quelques kilomètres seulement de moi. Les particularités sont présentes dans la position des étoiles comme les Pléiades et des constellations, et cette apparition d’une forme qui s’approche d’un visage. Sa photo (bas de la page suivante ; prise de l’ile d’Orléans) fut affichée sur spacew.com, et Daniel fait mention textuellement du « passage du Diable » (Devil) à l’ile d’Orléans. Un sorcier pour l’un, et un diable pour |