celle-ci est codée de telle sorte que l’image en hydrogène alpha (Hα) soit la composante rouge de l’image. t i i Seconde discussion L’image 4a (ci-dessous, à gauche), est une coupe de l’image 3 (ci-contre) : il s’agit de la région où le jet de matière a été détecté pour la première fois, soit au sud-est de l’étoile RY Tauri. Sur cette image d’origine, nous ne distinguons pas du premier coup d’œil la présence de ce jet, mais en isolant bien la composante rouge (Hα) de cette image, nous constatons la présence de ce jet, qui apparait en rouge sur le fond de ciel en bas à gauche de l’image 4b (ci-dessous, à droite). f ai Ci-dessus : RY Tauri (2005). Crédit : Gemini Observatory/Club d’astronomie de Dorval/Stéphanie Côté, Herzberg Institute of Astrophysics/Travis Rector, University of Alaska, Anchorage. Cette image en couleurs a été montée par la Dr Stéphanie Côté du bureau GEMINI Canada de Victoria, en Colombie-Britannique. Il s’agit d’un montage qui comprend les quatre filtres mentionnés dans le texte principal. de la lumière proche infrarouge par le filtre i (706– 850 nm). Cette image a été utilisée par l’auteur (G. St-Onge) dès sa parution le 15 mai 2005, pour mettre en évidence la présence d’un jet de matière jamais signalé près de cette étoile. Les images 4a et 4b (cidessous) montrent comment ce jet a été découvert. Il faut savoir qu’à ce moment là, nous n’avions pas encore accès aux images scientifiques ; seule cette image publique (en format TIFF) était disponible : Pour confirmer cette découverte, ou tout au moins pour vérifier rigoureusement la présence de ce qui semblait être un jet de matière non détecté jusque là, il nous fallait toutefois avoir les images scientifiques. Celles-ci nous ont été remises quelques semaines plus tard par l’équipe canadienne de Gemini Nord, dont les bureaux sont à Victoria (Colombie- Britannique). C’est là que Pierre Bastien (Université de Montréal) est entré en jeu : en s’associant à lui, nous pouvions profiter de son expertise et ainsi procéder à la validation de nos observations. Dès que les images scientifiques nous sont parvenues, le travail a commencé. Il fallait d’abord confirmer qu’il y a bel et bien un jet près de l’étoile. L’utilisation du filtre Hα était pour cela tout à fait appropriée et judicieuse, du fait que ce type de jet est souvent plus facile à détecter sur des images qui isolent la lumière émise par l’hydrogène alpha. Grâce aux images scientifiques nouvellement acquises, nous avons pu confirmer rapidement la présence de ce jet, et même effectuer une série de mesures de celui-ci avant de l’homologuer. |