Ces captures d’écran représentent à gauche la page des réglages de SkySafari, et à droite l’écran de SkySafari avec le panneau de contrôle du télescope activé. Equipment Selection Scope Type Demo Interface) Current Location Alrli -A Oct 09, 2010 05:35:17 AM n Mount Type Equatorial Fork > Communication Settings Auto-Detect SkyFi 192.158.1.118 SkyFi Name SkyFi Port Number [4030 Set Time & Location mu. Target : Orion Nebula Saiph RA :'05h 35m 56.70s Dec :, -05° 26'34.8" Rate : 0.0 e Ori Readout Rate 4 per second Disconnect SkyFi Settings Web Page > P A ? Search Info Settings Time Scope Help LES ÉTOILES Installation rapide et facile Assez longue portée Sécurité assez bonne quoique pas parfaite LES NUAGES Problèmes de compatibilité avec Android (dus à Android et non à SkyFi) Très petit écran dans SkySafari avec un iPhone JE RECOMMANDE Changer l’identifiant SSID et le mot de passe Alimentation par adaptateur d’allumecigarette malgré la longue vie des piles AA (8–10 heures) établie ; il ne reste plus qu’à connecter le logiciel luimême. Sous SkySafari 3, on toque d’abord Réglages, puis sous Télescope, on configure le type de télescope et de monture (image ci-dessus), le nom SkyFi (l’identifiant SSID, qui peut aussi être détecté automatiquement), et quelques autres paramètres (les valeurs par défaut sont normalement bonnes). En retournant à l’écran principal (la vue du ciel), il y a un bouton Télescope dans le menu. On toque dessus, puis sur Connecter, et tout devrait fonctionner. Un réticule apparait à l’écran où le télescope pointe (on peut alors centrer ce point sur l’écran si ce n’est pas le cas ou si le réticule n’est pas visible, ce qui est possible), et si on déplace le télescope avec son propre contrôleur (ou à la main, comme on le peut avec un SynScan), la position du réticule sera mise à jour automatiquement. L’avantage est qu’on peut maintenant choisir n’importe quel objet visible sur la carte et le pointer avec le télescope (en toquant sur Aller), et pas seulement les objets de la base de données du télescope. Dans mon cas, c’est une très grosse différence, parce que la base de données du SynScan compte environ 40 000 objets, tandis que celle de SkySafari en compte plus de 16 000 000 ! D’accord, ce sont surtout des étoiles (le Guide Star Catalogue au complet, soit 15 300 000 étoiles), mais il y a aussi 740 000 galaxies jusqu’à la magnitude 18 et 580 000 objets du système solaire (dont chaque astéroïde et chaque comète découverts jusqu’à maintenant, avec mise à jour possible au gré de l’utilisateur). Je peux donc pointer certains de mes objets préférés, comme le Cintre (l’astérisme Collinder 399) ou l’amas ouvert Harvard 20 voisin, qui ne se trouvent pas dans la base de données de mon télescope. À deux reprises, j’ai utilisé SkyFi lorsqu’il y avait d’autres gens autour de moi. Il me devenait alors possible de demeurer assis confortablement à quelques dizaines de mètres de mon télescope, et de toquer sur l’écran de mon iPhone pour pointer un autre objet, que le SynScan pointait sans problème pour le plaisir des yeux de mes visiteurs. Je n’ai pas parlé des appareils Android. SkySafari est entièrement compatible avec eux, mais il y a quelques bémols pour SkyFi. En effet, la plupart des appareils Android ne peuvent pas voir ou se connecter aux réseaux Wi-Fi ad hoc (sans infrastructure prédéfinie) comme celui établi par SkyFi. Il est possible de changer les réglages, mais cela implique d’annuler la garantie de l’appareil Android… L’autre possibilité est d’établir un réseau avec infrastructure en utilisant un routeur Wi-Fi traditionnel en plus du SkyFi, mais il faut alors l’alimenter en électricité, ce qui n’est pas nécessairement évident pendant qu’on observe à l’extérieur, éventuellement à la campagne… La troisième possibilité est d’utiliser un adaptateur Bluetooth plutôt que le SkyFi, mais tous ne sont pas compatibles (le Firefly de GridConnect est un des adaptateurs compatibles avec SkySafari). 62 Astronomie-Québec Septembre/octobre 2013 |