Testé sur des astronomes amateurs SkyFi Wireless Serial & USB Adapter 1ft, T $OLITHERN STARS www.southernstars. corrmLes êtres humains sont constamment à la recherche de nouveaux moyens de pratiquer leurs activités. Par conséquent, la technologie avance toujours, et il est évident qu’elle touche parfois à l’astronomie. Photo : C. Nadeau par Pierre Paquette Il y a un peu plus de 25 ans, j’écrivais dans Le Québec Astronomique que les télescopes commerciaux contrôlés par ordinateur étaient à nos portes. L’un des premiers appareils de ce type était le Compustar de Celestron, lancé en 1987. Plus de 8 000 objets remplissaient sa base de données, soit la même quantité que pour le CAT de Meadeulle Module de SkyFi de Southern Southern Stars Stars (pour Computer-Aided Telescope, « télescope assisté par ordinateur », réellement un jeu d’indicateurs de position numériques), qui devait toutefois être déplacé manuellement vers sa cible, lancé en 1986. Le Compustar avait un problème de taille : celle de l’encodeur de déclinaison. Le CAT ne faisait pas beaucoup mieux, puisque sa raquette de commande était aussi énorme. La technologie a bien évolué, et les raquettes de commande de télescopes sont maintenant aussi petites qu’une télécommande de téléviseur… bon, d’accord, peut-être une télécommande universelle, avec tous ses boutons. Peut-on avoir une raquette de commande encore plus petite ? Oui ! Un iPhone ou un iPad peuvent maintenant être utilisés pour contrôler un télescope à distance, grâce à divers bidules comme le SkyQ Link de Celestron (http://www.celestron.com/astronomy/skyq-link.html) ou le SkyFi de Southern Stars, une entreprise californienne qui commercialise aussi SkySafari, un excellent logiciel de planétarium pour iOS et Android. À noter que le module StarSeek Wi-Fi de Orion Telescopes & Binoculars (http://bit.ly/StarSeekWiFi) n’est rien d’autre qu’un SkyFi redésigné. J’ai testé le SkyFi — exceptionnellement, plutôt que d’être prêté par Canadian Telescopes, le fournisseur habituel d’équipement de test pour Astronomie- Québec, cet appareil fut donné par Southern Stars en échange de la traduction du logiciel SkySafari en français. Mon côté environnementaliste fut très déçu en ouvrant le colis qui se trouvait dans ma boite aux lettres. En effet, celui-ci était rempli aux trois quarts de parcelles de mousse synthétique antichoc. Étaitce vraiment nécessaire ? Le quart restant était bien évidemment l’appareil SkyFi, et il y avait aussi un court câble ainsi que deux adaptateurs, sur lesquels je reviendrai. 60 Astronomie-Québec Septembre/octobre 2013 |