r Ciel profond Hodierna : le premier catalogue de ciel profond DE'1'.STINIAT1-. ORBIS CONIET1CI I} 7. !.ADMIRANDIS COELI 1.1 A. C f Etc, I LIV S, - Cyr S Cy 1 rj.y n P 5.1.rn i&ck ? 4qauti..0-45eAt Cameraum, pl c),E.e Eli COW ! pram issl'ip ? ia,p Ihkd r43CC 4406 vrt.1, queed, quAlue LitlikElrE,NEb11 ; 0 ! Ail ! WACO., ag 0:4 Ors', imitridingar, *mewls Letziladra 4.eimeadaateitr A V T IL 0 It E DON JOANNIL 114FTISTA ill1131,ERNA SILVa AfEhipembyscre, P kNoEthl P.Tyr N't € 2.11 3 At id - ilYre I tPL PER,A1SW- mentionne les Pléiades et les Hyades. Mais il s’agit d’un long poème, qui ne mentionne aucune position, donc ça ne compte toujours pas ! Vous pensiez probablement que Charles Messier (1730–1817) fut le premier à dresser un catalogue d’objets de ciel profond, mais détrompez-vous ! Si la liste du « furêt des comètes » est aujourd’hui la plus connue, ce n’est pas parce qu’elle fut la première… Photo : C. Nadeau par Pierre Paquette Qu’entend-on au juste par « catalogue » ou « liste » ? La simple mention d’un objet de ciel profond dans un ouvrage fait-elle de celui-ci un catalogue ? Si oui, alors c’est définitivement le Mul Apin, un duo de tablettes d’argile datant d’environ 500 A.E.C. (mais retranscrites d’un original datant d’environ 1000 A.E.C.), qui remporte la palme, avec une mention de « Mul Mul », que l’on appelle aujourd’hui les Pléiades. Ouais… Un seul objet : pas vraiment un « catalogue » ou une « liste » … Deux objets ? L’Iliade d’Homère Des positions en plus ? Hipparque a dressé un catalogue d’étoiles vers 135 A.E.C., qui inclut trois objets de ciel profond : l’amas double de Persée (NGC 869 et NGC 884) ainsi que la Ruche (aussi appelé la Crèche ou Praesepe, Messier 44). Malheureusement, son ouvrage original est aujourd’hui perdu — on ne le connait que parce qu’il a été mentionné par d’autres auteurs… Vers 150 E.C., Ptolémée incluait dans son Almageste une liste de 1022 étoiles, dont sept objets qu’il décrivait comme « nébuleux » [1]. Deux sont les objets d’Hipparque, trois autres sont des groupes d’étoiles (astérismes) sans grand intérêt pour l’observateur, et les deux derniers sont de nouveaux objets (voir le tableau ci-dessus). Avec sept objets, on peut définitivement parler de « liste », mais comme ils sont présentés parmi les étoiles — en fait, comme des étoiles —, ce n’est pas à proprement parler un « catalogue d’objets de ciel profond », surtout qu’à l’époque, on ne connaissait pas leur vraie nature : tout ce qui n’était pas une planète faisait partie de la « sphère des étoiles fixes ». 26 Astronomie-Québec Septembre/octobre 2013 |