.1 10.11.11Fel." IEUEffiriffeern=1.11FPIFITITTIITIF r F 1:1-i ikrii1i riiiiiirl full`J'. ARTE MAG N°8. LE PROGRAMME DU 20 AU 26 FÉVRIER 2021 6 Dimanche 21 février à 14.05 Opéra « Aïda » de Giuseppe Verdi à l’Opéra de Paris Lire page 13 MM 18/2 19/8 Dans une mise en scène de Lotte de Beer, à l’Opéra Bastille, ARTE retransmet Aïda, le pharaonique opéra de Verdi, avec François-René Martin aux manettes de la réalisation. Sublimer « Aïda » En ce début d’année, Alexander Neef, le nouveau directeur général de l’Opéra national de Paris, voulait encore croire au retour du public pour le lancement à l’Opéra Bastille, le 12 février, des représentations d’Aïda. Cet opéra grandiose de Verdi, dont on célèbre le 150 e anniversaire de la création, se jouera-t-il avec ou sans spectateurs ? Cette inconnue n’entravera pas la tâche du réalisateur François-René Martin qui assurera la retransmission en direct sur ARTE Concert le 18 février, et la diffusion à l’antenne en différé le 21 février, avec quatre plateaux animés par Saskia De Ville. Pour ce mélomane, coréalisateur de Quinte et sens – Une symphonie pour les éléments*, qui collabore depuis six ans avec la maison lyrique parisienne (il a filmé dernièrement pour ARTE Les Indes galantes de Clément Cogitore), les affaires sérieuses commenceront fin janvier. Après avoir rencontré la metteuse en scène néerlandaise Lotte de Beer, qui fait ses premiers pas à l’Opéra de Paris, il assistera deux jours durant aux répétitions. « J’essaie, précise-t-il, de me faire le plus petit possible, j’observe la scénographie, les jeux de lumière, je relève les indications données aux chanteurs, danseurs, musiciens, choristes et techniciens. Quelles idées forces, quels sentiments, quelle esthétique sont-ils recherchés ? Je prends aussi des photos afin de préparer le placement ultérieur des caméras. » VOIX ROYALES François-René Martin s’enfermera ensuite une dizaine de jours, avec sa scripte Isabelle Julien, pour effectuer un découpage des répétitions plan par plan (plus d’un millier au total) à partir de ses notes et clichés, pour chacune de ses huit à dix caméras. Le tandem compose ainsi mentalement l’intégralité du montage avant même le tournage. « La musique de Verdi me passionne car elle a une ferveur et une richesse harmonique à l’égal de celle de Wagner, ajoute François-René Martin. Mais comme je suis curieux, j’ai aussi besoin de tomber amoureux de l’œuvre que je redécouvre. À cet égard, l’intention qu’a Lotte de Beer d’interroger notre passé colonial à travers cette histoire d’amour et de trahison m’intéresse beaucoup », souligne-t-il. Sur scène, Lotte de Beer s’appuiera sur un quatuor de voix royales. Côté féminin, dans le rôle-titre de la princesse éthiopienne, la soprano Sondra Radvanovsky, et dans celui d’Amnéris, sa rivale, la mezzo-soprano née en Ouzbékistan Ksenia Dudnikova. Quant aux chanteurs, le ténor Jonas Kaufmannincarnera Radamès, le capitaine égyptien amoureux, tandis que le baryton Ludovic Tézier interprétera Amonasro, le père d’Aïda. Dirigés par Michele Mariotti, les musiciens de l’Orchestre de l’Opéra national de Paris, ainsi que ses chœurs, conduits par José Luis Basso, sublimeront les tourments amoureux de l’opéra verdien. Christine Guillemeau *En ligne sur arte.tv jusqu’au 27 février. Cet opéra sera proposé en direct sur ARTE Concert le 18 février à 19.30. PICTURES FROM HISTORY BRIDGEMAN IMAGES |