LA PHRASE « Les hommes ont des secrets mais pas de mystère. » Jeudi 14 décembre à 22.55 L’Apollonide Souvenirs de la maison close Lire page 23 Vendredi 15 décembre à 23.00 Sting, l’électron libre Lire page 25 IL EST SUR ARTE Sting En 1978, ce fils d’un laitier de Newcastle devenait une star internationale en déclarant sa flamme à une prostituée de Pigalle. Quatre décennies plus tard, l’ancien leader du groupe The Police chante encore « Roxanne » avec son fils aîné, Joe, à ses côtés, comme les 12 et 13 avril derniers à l’Olympia de Paris. Entre-temps, le rocker s’est mué en une des plus ferventes consciences politiques et écologiques de la pop music, contempteur de la guerre froide (« Russians ») , porte-parole des veuves de la dictature de Pinochet (« They Dance Alone ») ou ambassadeur de la forêt amazonienne. Après s’être produit en réouverture du Bataclan un an après les attentats de Paris, il chante aujourd’hui avec une compagnie de danse formée par des réfugiés syriens, tandis que sa comédie musicale The Last Ship, sur la désertification des chantiers navals de sa ville natale, sera jouée à Newcastle en mars 2018. « Je suis un workaholic non repenti », convient le musicien qui, lorsqu’il n’enregistre pas des chants de la Renaissance (Songs from the Labyrinth), marche des heures à Central Park en quête d’inspiration, tel un « Englishman in New York », autre de ses succès. CAROLE BETHUEL/PIERRE FLORAT - FASTIMAGE |