samedi 2 décembre ARTE MAG N°49. LE PROGRAMME DU 2 AU 8 DÉCEMBRE 2017 12 22.40 Sciences Sida, un héritage de l’époque coloniale RENAAT LAMBEETS/DOCDAYS PRODUCTIONS Une captivante enquête dans l’ancien Congo belge à la recherche des origines du VIH, diffusée à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida. Avec plus de 36 millions de morts et près de 37 millions de personnes infectées, le sida constitue à ce jour la pandémie la plus destructrice de l’histoire contemporaine. Afin de mieux la connaître, une équipe de scientifiques part sur les traces de son origine, au cœur de l’Afrique, dans l’ancien Congo belge. En parvenant à mettre la main sur d’anciens prélèvements humains contenant le virus, ils arrivent à la conclusion que la première transmission du sida – du chimpanzé à l’homme – se situe autour de l’an 1908, des décennies avant les premiers cas connus. CATASTROPHE EN GERME Les chercheurs ne s’arrêtent pas là. Ils se plongent dans l’histoire coloniale du Congo pour comprendre comment le VIH a pu se propager. Au début du XX e siècle, soucieuses de ne pas perdre la main-d’œuvre indigène qu’elles exploitent, les autorités coloniales lancent des campagnes massives de vaccination contre la maladie du sommeil, où l’on a souvent recours à des seringues mal stérilisées. De même, la syphilis, qui se répand alors, augmente considérablement les risques de transmission du sida entre les hommes. Parallèlement, le chemin de fer se développe dans le pays car Kinshasa est une plaque tournante de l’industrie minière. Le virus devient mouvant. Lors de l’indépendance du Congo, en 1960, la pandémie couve. Dans les années 1970, les ravages successifs de la guerre civile, puis les errements du régime prédateur de Mobutu, qui ruine l’économie, créent les conditions chaotiques d’une propagation fulgurante du virus... CarlGierstorfer signe un documentaire passionnant, où l’enquête scientifique se mêle à des images d’archives témoignant de la cruauté de la colonisation. Il rappelle également que les conditions d’une nouvelle pandémie sont peut-être à nouveau réunies. Documentaire de CarlGierstorfer (Allemagne/France, 2014, 52mn) Production : ZDF, Doc Days Productions, Yuzu Productions, Congoo Productions (R. du 28/11/2014) 23.35 Streetphilosophy Jalousie – Je veux ce que tu as ! WELTRECORDER 0.30 Court-circuit n°874 Spécial « Liens invisibles » Ce qui nous tient Short cuts Jon Boutin revisite en une minute animée La femme du boulanger de Marcel Pagnol, prochainement diffusé sur ARTE. Ce qui nous tient Interne, Alex, 15 ans, vient passer le week-end chez lui, à la campagne. Mais sa famille porte plus d’attention aux chiens de la maison qu’à sa présence... Court métrage de YannChemin (France, 2017, 25mn) - Production : Les Films de l’Imprudence, avec la participation d’ARTE France Suivi d’un portrait du réalisateur. Carte postale La bande-annonce de Cadavre exquis, court métrage de François Leroy et Stéphanie Lansaque, diffusé en 2018. Réflexion sur la jalousie et sur sa possible « utilité ». La jalousie est-elle toujours négative, ou peut-elle aussi inciter à se dépasser ? Jonas Bosslet rencontre le photographe allemand Peter Kaaden. Son succès l’empêche-t-il d’envier autrui ? Puis il interroge des jumelles et blogueuses culinaires, Maria et Sophia. Pourquoi est-on toujours tenté de se comparer ? Il s’entretient aussi avec Alex, philosophe, du rôle positif que peut jouer la jalousie, avant de rendre visite au sexagénaire Ulf qui, dans sa roulotte, semble en être préservé. Magazine (Allemagne, 2017, 26mn) Présentation : Jonas Bosslet Gusla ou les malins Adrienne va interroger sa grandmère sur la guerre froide dans sa Pologne natale et découvre que les fantômes communistes ne sont pas les seuls à hanter l’imaginaire familial... Special distinction Award, Séoul 2016 Court métrage d’animation d’Adrienne Nowak (France, 2016, 8mn) Production : Ikki Films - (R. du 26/10/2016) Suivi d’un décryptage du film par l’écrivaine bulgare Elitza Gueorguieva (Les cosmonautes ne font que passer). Magazine du court métrage (France, 2017, 52mn) Suivi à 1.25 du moyen métrage de Jonathan Millet La veillée. |