dimanche 10 septembre ARTE MAG N°37. LE PROGRAMME DU 9 AU 15 SEPTEMBRE 2017 14 ULLSTEIN 18.30 Maestro Maria Callas : «Tosca» 1964 Les grands moments de la musique Un documentaire sur ce qui constitue peut-être le sommet de la carrière de la Callas : sa prestation dans Tosca, au Royal Opera House de Covent Garden. C’est une prestation musicale hors du commun et un grand moment de gloire : en 1964, la prima donna assoluta Maria Callas, 40 ans, est au sommet de sa carrière et jouit d’une renommée mondiale. Alors que ses apparitions sur scène se font de plus en plus rares, sur fond de rumeurs sur sa vie amoureuse et ses capacités vocales déclinantes, la diva ravit ses admirateurs avec l’annonce de sa présence sous les projecteurs du Royal Opera House de Covent Garden : elle va chanter Tosca, l’opéra de Puccini, dans une mise en scène de Franco Zeffirelli. Heure de gloire, mais aussi de vérité pour la cantatrice star. Ce documentaire nous fait revivre ce chapitre inoubliable de l’histoire de l’opéra et de la scène, avec d’émouvantes images de sa prestation filmée, jusqu’aux coulisses. Documentaire de Holger Preusse (Allemagne, 2017, 43mn) - Production : Sounding Images Suivi à 1.20 du deuxième acte de cette Tosca historique, seul passage filmé du spectacle, en version restaurée. 2003 BY PARAMOUNT PICTURES 20.55 Cinéma El Dorado Howard Hawks signe un remake haut en couleur de son Rio Bravo, porté par deux cabotins magnifiques : John Wayne et Robert Mitchum. Fine gâchette et mercenaire solitaire, Cole Thornton arrive à El Dorado, Texas, où un riche propriétaire, Bart Jason, a besoin de ses services. Il y retrouve une femme qu’il a aimée, Maudie, ainsi qu’un ancien compagnon d’armes, J.P. Harrah, devenu shérif de la bourgade, qui le convainc de refuser le contrat proposé, car il s’agit en réalité de chasser de ses terres une famille de petits fermiers. Quelques semaines plus tard, dans une ville-frontière, Thornton affronte les hommes de main d’un redoutable tueur, Nelse Mc Leod. Celui-ci lui révèle qu’il vient d’être recruté par Jason et que le shérif d’El Dorado, ayant sombré dans l’alcool, est désormais inoffensif. Escorté par un excentrique pistolero débutant surnommé Mississippi, Thornton vole au secours du bon droit et de son vieux copain. LIGNES DE HANCHE Inutile de raconter la fin, prévisible en tout point, et ce d’autant plus que Howard Hawks, tournant le dos au scénario initialement prévu, n’a pas pu s’empêcher de répéter celui de l’un de ses plus célèbres westerns, Rio Bravo (1959). Comme dans ce grand classique, mais avec la nonchalance qu’autorise le crépuscule du genre, le cinéaste s’intéresse davantage aux échanges de son quatuor de redresseurs de torts qu’aux péripéties de sa victoire. Aux côtés du truculent Arthur Hunnicutt, vétéran à trompette des guerres indiennes, et du charmant James Caan, les deux briscards de Hollywood – vieux camarades de beuverie à la ville – cabotinent avec superbe, Robert Mitchum succédant très honorablement à Dean Martin dans le rôle de faire-valoir/rival de John Wayne. La parade finale des deux héros fourbus roulant des hanches en majesté, chacun flanqué d’une béquille, vaut à elle seule le détour. Film de Howard Hawks (États-Unis, 1966, 2h06mn, VF/VOSTF) Scénario : Leigh Brackett - Avec : John Wayne (Cole Thornton), Robert Mitchum (J.P. Harrah), James Caan (Mississippi), Arthur Hunnicutt (Bull Harris), Charlene Holt (Maudie), Christopher George (Nelse McLeod) Productions : Paramount Pictures, Laurel Production |