ARTE MAG N°33. LE PROGRAMME DU 12 AU 18 AOÛT 2017 6 Stiftung Mozarteum À l’affiche de la journée spéciale qu’ARTE consacre à Salzbourg, ces quatre artistes feront le sel d’un festival en plein renouveau, prévu cette année du 21 juillet au 30 août. Portraits.'dr Bartabas Le «centaure d’Aubervilliers» a 60 ans, des rouflaquettes avenantes et plus d’un demi-siècle de passion équestre derrière lui. Écuyer, metteur en scène, fondateur du théâtre Zingaro et responsable de l’Académie équestre de Versailles, il a offert, en janvier dernier, à Salzbourg, une alliance inattendue entre musique sacrée et ballet équestre en faisant du Requiem de Mozart et du magnifique Manège des rochers un écrin de choix pour ses chorégraphies à cheval. Stars de Salzbourg DARIO ACOSTA Anna Netrebko Superstar lyrique, la diva russoautrichienne de 45 ans a été la première musicienne classique à figurer dans la liste des cent personnes les plus influentes selon le Times. Sa voix ample, souple et puissante, qu’elle travaille pour des rôles techniques exigeants, ainsi que son talent d’actrice, font d’elle une soprano exceptionnelle, demandée sur les plus grandes scènes et toujours saluée par de longues ovations. Habituée de Salzbourg, elle y accomplit cet été ses premiers pas dans le rôletitre d’Aïda, spectacle phare de l’édition 2017, diffusé en direct par ARTE. www.NEUMAYR.cc Markus Hinterhäuser Pianiste soliste de renom, l’Autrichien Markus Hinterhäuser, 59 ans, prend cette année la tête du Festival de Salzbourg, pour un mandat de quatre ans. Son choix de présenter exclusivement de nouvelles productions, sans aucune reprise, a été perçu comme iconoclaste pour cette manifestation prestigieuse, qui fêtera son centenaire en 2020. Robert Kittel/Sony Classical Samedi 12 août à partir de 15.35 Programmation spéciale Journée Salzbourg Lire pages 8-9 Teodor Currentzis À 45 ans, le chef d’orchestre grécorusse arbore un look de dandy gothique qui détonne dans le milieu du classique. Travailleur acharné, Currentzis fait répéter ses musiciens jusqu’à quatorze heures par jour et défraie la chronique par ses méthodes parfois extrêmes. Il fait partie des rares chefs à l’aise à la fois dans les répertoires baroque, romantique et contemporain, ce qui lui a valu le titre de «chef d’orchestre de l’année 2016» décerné par la revue World Opera. Nouveau venu lui aussi à Salzbourg, il y dirige une Clémence de Titus très attendue, mise en scène par Peter Sellars. Emmanuelle Bour |