20.55 SÉRIE BEAU SÉJOUR (1 & 2) Une adolescente, qui s’est réveillée amnésique dans une chambre d’hôtel, réalise qu’elle a été assassinée et que certains de ses proches continuent à la voir. Subtil croisement de polar retors et de drame métaphysique, une série addictive venue de Flandre. Jusqu’au 30 mars. Épisode 1 Un matin, Kato se réveille couverte de sang dans une chambre de l’hôtel Beau Séjour, en travaux, sans aucun souvenir de la soirée qu’elle a passée la veille. Se traînant jusqu’à la salle de bains, elle découvre son propre cadavre gisant dans la baignoire. Terrifiée, elle s’enfuit à travers bois et parvient à regagner sa maison, où sa mère, Kristel, se ronge les sangs. Kato se rend compte alors que cette dernière ne la voit pas, contrairement à son père, Luc, qu’elle retrouve à une course de motocross. Épisode 2 Tandis que les parents de Kato préparent son enterrement, Marion Schneider et sa coéquipière Dora Plettinckx, de la police fédérale, commencent les interrogatoires. Parallèlement, le légiste livre ses premières conclusions  : l’adolescente a reçu de nombreux coups, présente des traces d’ecstasy dans le sang et a probablement été violée. Lors de ses funérailles, Kato se retrouve par hasard dans la même pièce que tous ceux qui la voient  : Luc, Sofia, son amie Inès, l’inspecteur Alexander Vinken, également chargé de l’enquête, et son fils Charlie. AUX FRONTIÈRES DU RÉEL Enraciné dans le microcosme d’une communauté rurale du Limbourg, Beau Séjour déploie fausses pistes et conflits enchevêtrés sous un voile de mystère aux couleurs de l’hiver. Visuellement envoûtante, cette série flamande, au terreau fantastique, brasse suspense accrocheur, au gré d’une enquête tortueuse, et puissance émotionnelle, à travers l’exploration réaliste des sentiments complexes traversés par la jeune héroïne et son entourage, confronté au choc de sa mort. Au plus près de l’émouvante LynnVan Royen, épaulée par un casting remarquable, une expérience à la croisée des genres, à la frontière entre la vie et la mort. Lire aussi pages 4-5 Prix du public, Séries Mania 2016 Série de Nathalie Basteyns et Kaat Beels (Belgique, 2016, 10x52mn, VF/VOSTF) – Scénario  : Nathalie Basteyns, Kaat Beels, Bert Van Dael, Sanne Nuyens, Benjamin Sprengers – Réalisation  : Nathalie Basteyns et Kaat Beels – Avec  : LynnVan Royen (Kato Hoeven), Inge Paulussen (Kristel Brouwers), Jan Hammenecker (Marcus Otten), Kris Cuppens (Luc Hoeven) – Image  : Anton Mertens – Montage  : Bert Jacobs – Musique  : Jeroen Swinnen Production  : Demensen En partenariat avec Le Net LE FIGARO N°9 – Semaine du 25 février au 3 mars 2017 – ARTE Magazine X VERLEIH AG 22.40 FICTION D’AMOUR ET DE GLACE Partie retrouver son amant à l’extrême nord de la Russie, une jeune allemande se retrouve mêlée à des affaires aussi louches que cocasses. À 20 ans, transie d’amour, Winja a fait le voyage depuis l’Allemagne jusqu’à l’extrême nord-ouest de la Russie pour retrouver Andrei, son amant russe parti sans laisser d’adresse. Alors que Timour, un ami d’Andrei, lui révèle contre un pactole où elle peut le trouver – un hôtel d’une ville dénommée Teriberka –, elle se fait prendre en stop par Vsevolod Staritch. Excentrique oligarque aux méthodes douteuses reconverti à l’écologie, ce dernier part superviser le tournage d’une vidéo de campagne mettant en scène des pingouins sur la banquise. Arrivée à l’hôtel, Winja retrouve son amant flanqué d’une femme et d’un enfant. Peu encline à abandonner, l’intrépide se fait embaucher dans l’équipe de tournage, et reprend sa relation avec Andrei qui pouponne. Mais les événements vont se précipiter de la manière la plus inattendue… Narré par Iegor, l’un des bras cassés de l’équipe de tournage reconverti en soigneur de pingouins, D’amour et de glace oscille entre road-movie, farce, histoire d’amour et polar, et distille un drôle d’humour pince-sans-rire. (Mädchen im Eis) Téléfilm de Stefan Krohmer (Allemagne, 2015, 1h25mn, VF/VOSTF) – Scénario  : Daniel Nocke – Avec  : Lucie Heinze (Winja), Alexeï Gouskov (Vsevolod Staritch), Yuri Kolokolnikov (Iegor), Anton Pampushnyy (Andrei), Ievgen Bal (Artur), Maria Semenova (Svetlana, la femme d’Andrei), Elena Laskavaya (Anna), Anatoli Goryachev (le commissaire Gromov), Sacha Slobodyanik (Timour) – Image  : Benedict Neuenfels – Montage  : Stephan Krumbiegel, Olaf Voigtländer – Musique  : Yuris Gurzhy, Simon Wahorn – Coproduction  : WDR/ARTE, X Filme Creative Pool, Studio FAF, BR MARS 23 2 JEUDI