DÉCEMBRE 18 DIMANCHE FRENCH CONNECTION FILMS 22.40 TONY CURTIS LE GAMIN DU BRONX De la tragédie de l’enfance à l’apaisement des dernières années, un voyage intime avec l’une des dernières icônes de l’âge d’or hollywoodien. À l’aube des années 1950, Tony Curtis (1925-2010), né Bernard Schwartz, fut l’un des premiers sex-symbols masculins de Hollywood. Dès son plus jeune âge, sur le pavé du Bronx, il a misé sur son charme et son énergie pour échapper aux naufrages de son enfance : une famille pauvre d’émigrés juifs hongrois, une mère schizophrène qui le bat, un petit frère renversé à 9 ans par un camion. Engagé volontaire dans la marine pour combattre le nazisme, ce mordu de cinéma apprend après la guerre les rudiments du métier d’acteur. Repéré par Universal, il échappe assez vite à l’anonymat et vit une brève liaison avec la starlette Marilyn Monroe. En 1951, son mariage avec Janet Leigh, l’une des stars de la MGM, lui permet d’accéder à de vrais rôles de composition, notamment Trapèze, puis Le grand chantage. Quelques années plus tard, son irrésistible prestation dans Certains l’aiment chaud (1959), aux côtés de Jack Lemmon et Marilyn, entre au panthéon du septième art. FANTÔMES À ces années flamboyantes succède un long et douloureux déclin. Même s’il tourne encore quelques grands films (Le dernier nabab, L’étrangleur de Boston) et savoure un grand succès de télévision avec Amicalement vôtre, Tony Curtis est rattrapé par les fantômes de l’enfance. Avant de trouver, sur le tard, une forme de sérénité auprès d’une énième conquête, loin du cinéma. C’est en paisible retraité qu’il témoigne dans ce film tourné peu avant sa mort. Entre ombre et lumière, archives et témoignages (Debbie Reynolds, Harry Belafonte...), un voyage intime avec l’une des dernières icônes de l’âge d’or hollywoodien. Documentaire de Ian Ayres (États-Unis, 2011, 55mn) – Production : French Connection Films (R. du 21/3/2016) artp CONCERT 14 N°51 – Semaine du 17 au 23 décembre 2016 – ARTE Magazine RAPHAEL HADAD d I 23.40 LIBERA ME Sur la scène de l’Opéra de Zurich, une version dansée du Requiem de Verdi pour un spectacle total et puissant chorégraphié par Christian Spuck. C’est un spectacle total qui se déploie sur la scène de l’Opernhaus, l’opéra de Zurich, autour du Requiem de Verdi, chefd’œuvre de l’art vocal créé en 1874. L’orchestre Philharmonia Zürich, son double chœur, ainsi que des solistes de haute volée (soprano, mezzo-soprano, ténor et basse) sont rejoints par les trente-six danseurs du Ballett Zürich, dirigé par Christian Spuck. La troupe présente treize tableaux qui posent autant de questions fondamentales sur la condition humaine. En prenant le parti d’introduire de la danse, cette création prolonge l’œuvre de Verdi, qui par sa richesse et sa profondeur thématique est bien plus qu’une simple interprétation religieuse d’un texte liturgique. Spectacle (Allemagne, 2016, 1h) Direction musicale : Fabio Luisi Chorégraphie : Christian Spuck Avec : Veronica Simeoni (mezzo-soprano), Krassimira Stoyanova (soprano), Georg Zeppenfeld (basse), Francesco Meli (ténor), l’Orchestre, le Chœur et le Ballet de l’Opernhaus Zurich Costumes : Emma Ryott Réalisation : Michael Beyer Coproduction : ARTE/SSR CHAU-CUONG LÊ/HANSLUCAS.COM 1.10 THOMAS HENGELBROCK DIRIGE «LE MAGNIFICAT» DE BACH De Bach à Mendelssohn, un concert divin dirigé par le chef d’orchestre allemand Thomas Hengelbrock. Outre Le Magnificat de Jean- Sébastien Bach, créé le jour de Noël 1723 pour célébrer la joie de Marie après l’Annonciation, ce concert permet également d’entendre des œuvres de Felix Mendelssohn, à commencer par La cantate de Noël dont le style fait clairement référence à Bach. Thomas Hengelbrock, chef associé au directeur musical de l’Orchestre de Paris, Daniel Harding, tisse des affinités électives entre les deux compositeurs : passion pour le chant choral, le divin et la lumière. Il nous rappelle aujourd’hui qu’on doit à Mendelssohn d’avoir redécouvert la musique de Bach, que l’on n’avait plus entendue à l’Orchestre de Paris depuis de nombreuses années. Récemment, Thomas Hengelbrock a provoqué un nouveau séisme musical en mettant en regard les partitions de Bach et de Zimmermann. Concert (France, 2015, 1h27mn) Direction musicale : Thomas Hengelbrock – Avec : Anna Lucia Richter, Marianne Crebassa, Wiebke Lehmkuhl, Werner Güra, Christian Immler, l’Orchestre de Paris et le Chœur de l’Orchestre de Paris Réalisation : Jean-Pierre Loisil Coproduction : CLC Productions, Orchestre de Paris, ARTE France Enregistré les 16 et 17 décembre 2015 à la Philharmonie de Paris |