septembre 5 lundi e KG prod/Je suis bien content 20.05 28 minutes Le magazine quotidien d’actualité 100% bimédia présenté par Élisabeth Quin. Après un été sans vacances sur le front de l’info, 28 minutes passe en mode rentrée, et retrouve sa formation originale. Élisabeth Quin s’installe à nouveau dans son fauteuil d’animatrice et Renaud Dély s’acquitte du rôle de co-intervieweur qu’il occupe depuis la naissance de l’émission en janvier 2012. Saison après saison, la quotidienne d’ARTE s’est imposée comme une référence en matière d’émission de débats grâce à son regard décalé sur l’actualité et à son ossature éditoriale. À retrouver du lundi au vendredi.. 1 Sur le Web, les internautes peuvent, avant l’émission, poser des questions via le site et les réseaux sociaux, mais aussi discuter entre eux pendant la diffusion, voir le replay et découvrir des bonus. Magazine présenté par Élisabeth Quin (France, 2016, 43mn) - Coproduction : ARTE France, ALP 20.50 Blaise Débat d’idées Une chronique impitoyable de notre société déboussolée, à travers un trio familial de bobos mal dans leur peau. Entre la jungle du collège et le désert de la famille, trois minutes chrono pour rire, un peu jaune, des petits et grands bobos de Blaise. Aujourd’hui : Carole parle de politique au bureau et finit par le regretter. Série d’animation de Dimitri Planchon (France, 2016, 30x3mn), d’après sa bande dessinée (Glénat) Réalisation : Jean-Paul Guigue Avec les voix de Jacques Gamblin (Jacques), Léa Drucker (Carole), Lyn Thibault (Blaise) Coproduction : ARTE France, KG Productions, en association avec Je suis bien content 20.55 CINÉMA Le septième juré Un pharmacien sans histoire assassine une prostituée pour échapper au néant de sa vie provinciale. Une réflexion noire sur la solitude et la petitesse des «bonnes gens», menée par un Bernard Blier magistral. 16 N°36 – semaine du 3 au 9 septembre 2016 – ARTE Magazine collection christophel Grégoire Duval, pharmacien respectable, passe son dimanche en famille, aux abords d’un lac. Lors de sa promenade digestive, il aperçoit une jeune prostituée qui bronze seins nus, seule sur une petite plage. Il l’étrangle. En un instant, le petit pharmacien sans histoire devient un assassin. Étonné de n’éprouver ni peur ni remords, Duval reprend sa vie monotone, entre sa boutique et les soirées en compagnie des notables de la ville. Quelques jours plus tard, le pharmacien apprend que la police a arrêté un suspect, et qu’il est sur la liste des jurés pour le procès aux assises. Grégoire Duval met toute son énergie à prouver l’innocence de l’accusé, puis finit par se dénoncer. Mais personne ne le croit. Solitudes Avec Le septième juré, Georges Lautner aurait pu faire un film policier. Au lieu de cela, le réalisateur signe une réflexion splendide sur l’enfermement des vies de province, la lente dérive des hommes sans aspérités et leur solitude inhérente. Les plans longs de ruelles vides, les petites conversations des notables de la ville, tout transcrit à merveille la torpeur effrayante des bonnes sociétés provinciales, que seul le meurtre parvient à réveiller. Une œuvre noire et puissante sur la condition humaine et l’aveuglement des «bonnes gens», incapables d’admettre que l’un des leurs ait pu s’affranchir du carcan social qui les enchaîne tous. Avec un excellent Bernard Blier. Film de Georges Lautner (France, 1962, 1h40mn) - Scénario : Pierre Laroche, d’après le roman éponyme de Francis Didelot Avec : Bernard Blier (Grégoire Duval), Maurice Biraud (le vétérinaire), Francis Blanche (l’avocat général), Danièle Delorme (Geneviève Duval), Jacques Riberolles (Sylvain Sautral), Albert Rémy (le commissaire), Yves Barsacq (maître Abreux), Françoise Giret (Catherine) Image : Maurice Fellous - Montage : Michelle David - Musique : Jean Yatove - Production : Orex Films |