mars 20 dimanche Universal City sTudios, 1964 GEOffrey sTanley, Inc. 20.45 CINÉMA Pas de printemps pour Marnie Sean Connery tente de percer le secret d’une belle kleptomane (Tippi Hedren). Une subtile variation hitchcockienne sur le fétichisme et la psychanalyse. Marnie Edgar est kleptomane. Lorsqu’elle propose ses services à l’éditeur Mark Rutland, elle ne sait pas qu’il l’a déjà repérée chez un de ses collègues. Fasciné par sa beauté, il décide de l’engager quand même. Quand elle tente de partir avec la caisse, Rutland la démasque et lui propose un marché : il ne la livrera pas à la police si elle accepte de l’épouser… Identification d’une femme Pour François Truffaut, Marnie était un «grand film malade». Il s’agit en effet d’une œuvre étrange, à la fois passionnante et inégale, qui présente un étonnant concentré des obsessions du cinéaste. Le moteur de ce récit sombre et ambigu est l’amour fétichiste d’un homme pour une femme qu’il veut mettre à nu afin de la posséder entièrement. Identifiant totalement son point de vue à celui de Mark Rutland, Hitchcock a rarement filmé une comédienne de façon aussi sensuelle et obsessionnelle, la transformant en objet d’adoration et de frustration. printemps du polar CC)NEMA (Marnie) Film d’Alfred Hitchcock (États-Unis, 1964, 2h04mn, VF/VOSTF) - Scénario : Jay Presson Allen, d’après le roman de Winston Graham Avec : Tippi Hedren (Marnie Edgar), Sean Connery (Mark Rutland), Diane Baker (Lil Mainwaring), Louise Latham (Bernice Edgar) - Image : Robert Burks - Montage : George Tomasini - Musique : Bernard Herrmann- Production : Geoffrey-Stanley Productions, Universal Pictures - (R. du 23/11/2006) Beall Productions 22.50 POP CULTURE Code(s) polar (2) Les lieux du crime Qui ? Où ? Comment ? Deuxième épisode de ce voyage au cœur de l’univers chaotique du polar et de ses mécanismes. Frissons garantis et… analysés. En trois épisodes comme autant d’enquêtes policières, cette série investigue l’univers sombre et chaotique du genre pour en décrire les mécanismes créatifs. Après s’être intéressé au trio victimecriminel-enquêteur, Code(s) polar se fond ici dans le décor. L’épisode analyse l’importance essentielle du lieu dans l’ADN de tout thriller qui se respecte. Basfonds crasseux, rues battues par la pluie ou appartements luxueux des élites, l’environnement conditionne la teneur des récits, reflétant ainsi la vision sociale des auteurs. Pour beaucoup d’entre eux, le paysage constitue un personnage à part entière. Les écrivains Caryl Férey, Michael Connelly…, les réalisateurs Michael Mann, Olivier Marchal…, les showrunners Anne Landois, David Simon, le dessinateur Juanjo Guarnido ou le gamer David Cage nous guident dans les méandres fantasmatiques du suspense, qui a connu avec la déferlante scandinave, au début des années 1990, un revigorant coup de froid. Retrouvez la troisième partie de Code(s) polar dimanche 27 mars à 22.50 printemps du polar art cREO-rivE Série documentaire de Stéphane Bergouhnioux et Jean-Marie Nizan (France, 2015, 3x52mn) - Coproduction : ARTE France, Beall Productions 14 N°12 – semaine du 19 au 25 mars 2016 – ARTE Magazine ION/Musica Sacra/Tim Böhmerle 23.45 Jeansébastien bach La passion selon Saint Jean À Nuremberg, au sein de l’église gothique Saint- Laurent, une interprétation puissante de l’œuvre la plus dramatique de Bach. Pour l’ouverture de la Semaine internationale de l’orgue 2015, une œuvre puissante du maestro Bach. Composée lors de la Semaine sainte de 1724 à Leipzig, elle relate la comparution de Jésus devant Ponce Pilate. La captation du concert, dans l’église gothique Saint- Laurent de Nuremberg, rend compte d’une mise en scène théâtralisée qui souligne le caractère dramatique de cette Passion. S’appuyant sur une remarquable distribution, une interprétation novatrice et fascinante d’un des chefsd’œuvre de Bach où le chœur, l’orchestre et les solistes investissent la nef centrale. Concert (Allemagne, 2015, 1h55mn) Direction musicale : Peter Dijkstra Réalisation : Elisabeth Malzer - Avec : Maximilian Schmitt (ténor), Tareq Nazmi (basse), Christina Landshamer (soprane), Anke Vondung (alto), Tilman Lichdi (ténor), Kresimir Strazanac (baryton-basse), le chœur du Bayerischer Rundfunk et l’orchestre Concerto Köln Scénographie : Folkert Uhde |