Tableaux vivants Mêlant documents d’archive et techniques d’animation traditionnelle (peinture sur verre, papiers découpés, encre, gouache...), Les aventuriers de l’art moderne raconte la vie intime des artistes et des intellectuels de la première moitié du XX e siècle. Par son approche audacieuse, novatrice et visuellement splendide, la série révolutionne le documentaire d’art  : les peintures en mouvement, les dessins, les archives animées servent le propos, ajoutant une émotion visuelle à celle de l’histoire. Scandales, célébrations, tragédies et triomphes  : sous le pinceau, le documentaire se transforme en tableau vivant. À travers ces photos animées et ces peintures mouvantes, Picasso, Apollinaire, Soutine, Breton et les autres aventuriers de l’art moderne ressuscitent, d’une manière troublante et magnifique. En partenariat avec BeaDeb Lire aussi pages 4-5 Série documentaire (France, 2015, 6x52mn) – Réalisation  : Amélie Harrault, Pauline Gaillard – Scénario  : Dan Franck Coproduction  : ARTE France, Silex Films, Financière Pinault artp Prolongez l’aventure sur arte.tv/lesaventuriersdelartmoderne. artp EDITIC)INS Le coffret dvd Les aventuriers de l’art moderne sera disponible le 3 décembre. Enigma Film/M. V. Menke 22.35 Fiction Les frères noirs Les mésaventures d’un jeune garçon vendu comme apprenti ramoneur dans la cruelle société italienne du XIX e siècle. Un téléfilm inspiré d’une histoire vraie. Dans le Tessin du milieu du XIX e siècle, Giorgio, 14 ans, vit une enfance pauvre mais heureuse. Mais le jour où sa mère est victime d’un grave accident, ses parents ne peuvent plus subvenir à ses besoins. Ils sont contraints de le vendre à un homme qui le fera travailler comme apprenti ramoneur à Milan. Avec ses jeunes compagnons d’infortune, il découvre le quotidien inhumain des spazzacamini (ramoneurs), qui doivent nettoyer à mains nues les cheminées de la ville, au péril de leur santé et de leur vie. Giorgio devra faire face à la dureté des conditions de travail, à la maladie, à l’exploitation et aux rivalités mais il apprendra également le sens de l’amitié et de la loyauté, auprès de la société secrète des « frères noirs ». Inspiré d’une histoire vraie, un téléfilm adapté d’un classique de la littérature jeunesse allemande (publié en France chez l’École des Loisirs), susceptible d’intéresser les enfants comme les adultes. (Die schwarzen Brüder) Téléfilm de Xavier Koller (Allemagne/Suisse/Italie, 2013, 1h30mn, VF) Scénario  : Fritjof Hohagen et Klaus Richter, d’après le roman éponyme de Lisa Tetzner – Avec  : Moritz Bleibtreu (Antonio Luini), Richy Müller (le père Roberto), FynnHenkel (Giorgio) – Image  : Felix von Muralt – Montage  : Gion Reto Killias, Rosa Albrecht Musique  : Balz Bachmann– Coproduction  : ARTE, Enigma Film, Dschoint Ventschr Filmproduktion, Starhaus Filmproduktion, Herold Productions, Monaco Film, Studiocanal, BR, RSI Radiotelevisione svizzera, SRG SSR, WDR, NDR, ARD Degeto N°51 – semaine du 12 au 18 décembre 2015 – arte Magazine Pyramide Distribution 0.15 cinéma Une famille respectable De retour dans son pays natal, Arash est confronté à la fois au clan familial et à un passé douloureux. Un polar politique nerveux et brillant, qui tend à l’Iran un miroir sans concession. Parti étudier en Europe à l’adolescence, Arash, devenu un chercheur reconnu, est revenu en Iran, à Chiraz, pour enseigner un semestre à l’université et vivre un moment auprès de sa mère. Celle-ci s’est séparée de son père, un homme violent, devenu richissime, avec lequel Arash a rompu. Alors qu’il s’apprête à repartir, les tracasseries des autorités, qui font traîner sa demande d’un nouveau passeport, se font plus agressives. Un avocat, puis un neveu qu’il n’a jamais connu, Hamed, le supplient de se rendre au chevet de son père mourant. Arrivé trop tard à Téhéran, Arash va découvrir que sa « famille respectable », en ébullition autour de l’héritage, fonctionne comme un clan mafieux, à l’image d’un pays gangrené par la corruption. Il va aussi se confronter à son enfance douloureuse, au temps de la guerre Iran-Irak, et au souvenir de son frère aîné, l’un des « martyrs » oubliés de ce conflit sanglant. Dans ce polar politique nerveux, son premier long métrage de fiction, le documentariste Massoud Bakhshi distille brillamment l’angoisse pour tendre à son pays un miroir saisissant. (Yek khanevadeh-e mohtaram) Film de Massoud Bakhshi (Iran/France, 2012, 1h25mn, VOSTF) Scénario  : Massoud Bakhshi – Avec  : Babak Hamidian (Arash), Mehrdad Sedighian (Hamed), Mehran Ahmadi (Jafar), Ahoo Kheradmand (la mère de Hamed), Parivash Nazarieh (Zohreh) Image  : Mahdi Jafari – Montage  : Jacques Comets Production  : Firoozei Films, JBA Production décembre 21 16 mercredi