juillet 19 dimanche Rue des Archives/RDA touchstone pictures 20.45 Pictures for PEACE (2) La paix au bout de l’objectif En prologue à chaque soirée du « Summer of Peace », une série dédiée aux images de guerre ou de paix qui ont marqué notre histoire récente. Aujourd’hui : Iwo Jima. Le 23 février 1945, le photographe américain Joe Rosenthal, qui couvre la guerre du Pacifique, se trouve sur l’île japonaise d’Iwo Jima. L’armée américaine a durement combattu pour la conquérir. Après une bataille meurtrière, le photographe rencontre des soldats qui s’apprêtent à planter un drapeau au sommet de l’île, en signe de victoire. Série documentaire de Rémy Burkel (France, 2015, 12x3mn) – Production : ITV Paris 20.45 ‹ 0.20 Summer of PEACE Des tubes qui font trembler la radio militaire américaine sur ses bases, en pleine guerre du Viêtnam, aux hymnes pacifistes qui ont conquis le monde, une soirée rock entre fous rires et larmes. Présenté par Jean-Mathieu Pernin 20.50 Cinéma Good morning, Vietnam En pleine guerre du Viêtnam, un animateur radio subversif brave la censure pour remonter le moral des troupes. Robin Williams, grandiose, valut un triomphe au film qui l’a révélé. 1965. Voilà deux ans que les Américains s’enlisent au Viêtnam. Le moral des troupes baisse, et avec lui les chances de victoire. Sur la base arrière de Saïgon, en zone démilitarisée, l’animateur Adrian Cronauer vient reprendre la tranche horaire matinale de la radio militaire. Loin des formats poussiéreux de la langue de bois officielle, ses commentaires irrévérencieux et son art très rock de la programmation musicale suscitent l’adhésion immédiate des troupes. Et « Good morning, Vietnam ! », le cri de ralliement qu’il hurle dans le micro en guise d’introduction, devient un slogan phare. Bientôt star locale, Adrian ferraille contre la censure et des gradés hostiles, tandis que son attirance croissante pour une jeune Vietnamienne et la sanglante réalité de la guerre lui ouvrent peu à peu les yeux sur la tragédie en cours. Consécration « Si j’avais fait la moitié des choses que se permet Robin Williams dans le film, je serais toujours en prison militaire 14 N°30 – semaine du 18 au 24 juillet 2015 – ARTE Magazine Alex Pommier birgit herdlitschke aujourd’hui », avait confié le vrai Adrian Cronauer à la sortie du film. Ayant flairé le talent de l’acteur pour l’improvisation, Barry Levinson l’a judicieusement laissé inventer la plupart de ses monologues au micro. Son inspiration tragi-comique a valu à Robin Williams, et au film, la consécration mondiale. Entre humour délirant et humanisme, l’acteur y révèle la palette de jeu qui devait façonner toute sa carrière. Une composition irrésistible, couronnée d’une première nomination aux Oscars et d’un Golden Globe. Meilleur acteur (Robin Williams), Golden Globes 1988 Film de Barry Levinson (États-Unis, 1987, 1h55mn, VF/VOSTF) – Scénario : Mitch Markowitz – Avec : Robin Williams (Adrian Cronauer), Forest Whitaker (Edward Garlick), Tung Thanh Tran (Tuan), Chintara Sukapatana (Trinh), Bruno Kirby (le lieutenant Steven Hauk), Robert Wuhl (Marty Lee Dreiwitz) Image : Peter Sova – Montage : Stu Linder Musique : Alex North – Production : Touchstone Pictures, Silver Screen Partners III |