lundi 18 mai JOURNÉE 5.15 L R Lang Lang interprète Franz Liszt Concert 6.00 L E M Paysages d’ici et d’ailleurs Suisse, le Valais Série documentaire 6.55 M ARTE Reportage Magazine 7.45 E R Jurassic Fight Club La guerre des gangs Série documentaire 8.30 L 7 X:enius La pilule a-t-elle fait son temps ? Magazine Multidiffusion le 18 mai à 17.15 8.55 L M Le grand bluff de Ronald Reagan Documentaire 9.50 M M Fort McMoney – Votez Jim Rogers ! Documentaire 10.45 L E M Paysages d’ici et d’ailleurs Connemara Série documentaire 11.10 7 E R Escapade gourmande Le gouda – Pays-Bas Série documentaire 11.40 L M Les Alpes vues du ciel Du Chablais au mont Blanc Série documentaire 12.25 L 7 R 360°-Géo Bacchus à Bali Reportage 13.20 7 ARTE Journal 13.35 E M CINÉMA Le baron de l’écluse Film de Jean Delannoy (1960, 1h29mn) Une adaptation délicieuse et pétillante TF1 DROITS AUDIOVISUELS de Simenon avec Jean Gabin et Micheline Presle. 15.15 L 7 R Une passion chinoise, les combats de grillons Documentaire 15.55 L M E M Monuments éternels Les secrets du Parthénon Série documentaire 17.15 L M X:enius La pilule a-t-elle fait son temps ? Magazine 17.45 L 7 La cuisine anti-gaspi Autriche SWR/Mischief Films Série documentaire de Georg Misch (2015, 5x26mn) Le journaliste David Gross fait la guerre au gaspillage alimentaire. 18.10 L M Voyages en pays nordiques Les îles Lofoten et l’océan Arctique Série documentaire 18.55 L 7 Les parcs nationaux américains Grand Canyon Doclights Série documentaire (2015, 8x43mn) Paysages grandioses et faune sauvage : à la découverte des plus beaux parcs nationaux des États-Unis. SOIRÉE 19.45 7 ARTE Journal 20.00 7 Cannes – L’instant d’avant Emmanuelle Devos Série de Florence Dauchez et Stéphanie Giraud (2015, 13x2mn) Chaque soir, une figure du septième art évoque un souvenir de la compétition officielle. Aujourd’hui : Emmanuelle Devos, César de la meilleure actrice en 2002. 20.05 L 7 28 minutes Magazine 20.45 7 E R Tout est vrai (ou presque) Vincent Van Gogh Série d’animation 20.50 R VF/V0STF CINÉMA Mort à Venise Film 23.00 L 7 LE DOCUMENTAIRE CULTUREL Histoires de cinéma Le cinéma peut-il se passer du roman ? Collection documentaire 23.50 L 7 - V0STF CINÉMA Les acacias Film 1.15 L 7 CINÉMA Berlin, la cité des millions Film muet 2.35 M VF/V0STF Barton Fink Film 7 M vidéo à la demande M multidiffusion R rediffusion VF/V0STF - V0STF 16 N°21 – semaine du 16 au 22 mai 2015 – ARTE Magazine E D sous-titrage pour sourds et malentendants audiovision pour aveugles et malvoyants L diffusion en haute définition disponible sur Internet durant sept jours après la diffusion version française version originale sous-titrée en français version originale sous-titrée en français Warner Bros 20.50 CINÉMA cannes 2015 Mort à Venise Une évocation poétique du désir finissant pour un film beau comme une marche funèbre. Le professeur Gustav von Aschenbach, compositeur, arrive à Venise et s’installe à l’hôtel des Bains, un établissement de luxe fréquenté par la haute société. Fatigué et malade, il berce sa solitude en convoquant ses souvenirs et en observant les clients. Il remarque une famille polonaise et surtout un adolescent aux traits fins qui l’émeut, Tadzio. Désorienté, Aschenbach décide de quitter Venise, mais un incident survenu à la gare le pousse à retourner à son hôtel... Dialogue de regards Peu de temps avant la Première Guerre mondiale, Visconti photographie une société sur le déclin. Si les lieux (le palace et la plage) rappellent le Cabourg de Proust, que le cinéaste avait souhaité adapter, il ne s’agit pas que de la nostalgie du temps perdu : ici se rejoignent la crise d’une société et celle d’un artiste déchiré entre l’idéal classique de la beauté et sa réalité physique, incarnée par le jeune Tadzio, «beau comme un dieu grec», selon les mots de l’écrivain Thomas Mann. La beauté envoûtante du film réside dans ce que Visconti a appelé un «dialogue de regards», où la caméra glisse de l’un à l’autre. Jeux d’œillades et poursuites dans Venise jusqu’à la mort du compositeur, assis face à la mer et dont le maquillage coule sur le visage fiévreux, tandis que son double idéal, l’objet de sa passion dévorante, indique au ciel un point inatteignable. À jamais séparés, comme la caméra sépare l’image de sa réalité. Prix du 25 e anniversaire du Festival de Cannes 1971 – Meilleurs costumes, son, direction artistique et photographie, Bafta 1972 (Morte a Venezia) Film de Luchino Visconti (Italie/France, 1971, 2h12mn, VF/VOSTF) – Scénario : Luchino Visconti, Nicola Badalucco, d’après la nouvelle de Thomas MannLa mort à Venise Avec : Dirk Bogarde (Gustav von Aschenbach), Silvana Mangano (la mère de Tadzio), Björn Andresen (Tadzio), Marisa Berenson (Frau von Aschenbach) – Image : Pasquale De Santis Montage : Ruggero Mastroianni – Production : Alfa Cinematografica – (R. du 18/11/2001) |