Argent & Patrimoine n°57 oct/nov/déc 2012
Argent & Patrimoine n°57  oct/nov/déc 2012
  • Prix facial : 9,90 €

  • Parution : n°57 de oct/nov/déc 2012

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Lafont Presse

  • Format : (180 x 280) mm

  • Nombre de pages : 84

  • Taille du fichier PDF : 14,6 Mo

  • Dans ce numéro : 100 conseils proactifs.

  • Prix de vente (PDF) : 1 €

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Argent & Patrimoine 2 ème partie : Emprunts et crédits 34 Tollens Coemprunteur, est-ce automatique ? Des coemprunteurs, ce sont tout simplement plusieurs personnes qui contractent un emprunt ensemble. La situation est très commune puisqu’elle concerne tous les couples, lorsque les deux parties s’engagent au même titre sur le crédit. Dans la situation classique, celle d’un couple, les coemprunteurs sont donc aussi coacquéreurs et se partagent ensuite la propriété à deux. À noter cependant que tous les couples ne sont pas sur un pied d’égalité. Si les mariés ont signé un contrat les plaçant sous le régime de la communauté de biens, alors les responsabilités sont totalement partagées et ils sont automatiquement coemprunteurs. Ainsi, en cas d’impayé, les époux sont coresponsables des dettes. Dans le cas des personnes mariées sous le régime de séparation des biens ou pacsées, en union libre, à eux de faire le choix d’un emprunt conjoint ou d’emprunter individuellement. Si vous choisissez l’emprunt individuel, vous êtes seul responsable de vos dettes. À noter : en cas de séparation des biens, il est possible d’emprunter individuellement et d’avoir son partenaire en caution. Les conséquences d’un emprunt conjoint ? En cas de séparation, pour cesser l’engagement et donc se désolidariser des dettes du conjoint, il faut : - soit obtenir de la banque l’acceptation de la désolidarisation (ou renonciation à la garantie apportée par le coemprunteur) ; - soit rembourser l’emprunt par anticipation ; - soit présenter comme garant une nouvelle personne qui devra être agréée par le prêteur ; - soit que l’autre emprunteur propose une garantie supplémentaire au prêteur (hypothèque, caution). Le guide de l’immobilier - votre revenu résiduel annuel par personne. Faites la somme de vos revenus et de vos remboursements d’emprunt... puis déduisez les emprunts des revenus. Plus ce revenu résiduel est élevé, plus vous avez de chances d’obtenir votre crédit ; - l’ancienneté professionnelle. La stabilité, pour un salarié comme pour un entrepreneur est gage de confiance. Par exemple, pour un chef d’entreprise, il faut que l’entreprise ait passé le cap des 3 ans pour qu’elle rassure pleinement sur sa fiabilité ; - le bien immobilier. Tout simplement la valeur du bien. Un logement dans une ville prisée, c’est moins risqué pour la banque ; - la durée de prêt. Un emprunt à long terme est plus délicat à obtenir puisque les projections à long terme sont moins fiables... et donc plus risquées pour le banquier. Si vous avez peu de marge, la durée de prêt peut devenir un critère de sélection. À savoir : présenter une promesse de vente est un bon point... parfois même exigé par la banque. Dans tous les cas, un seul mot d’ordre : le dossier sert à rassurer le banquier sur votre solvabilité, votre lucidité et sur le fait que l’investissement est clairement réalisable.
Argent & Patrimoine 2 ème partie : Emprunts et crédits Le crédit relais, très pratique... mais pas sans risques ? Également appelé prêt relais, ce crédit est une somme que la banque consent à vous avancer pour vous permettre d’acheter un logement en attendant que celui que vous occupez soit vendu. Il s’échelonne généralement sur 1 à 2 ans avec des taux d’intérêt variables selon les établissements bancaires. Après une brève éclaircie, le marché immobilier retombe dans la morosité. Les délais de transaction repartent actuellement à la hausse. Au 1 er septembre 2012, les délais moyens s’élèvent à 7 semaines pour la vente d’un appartement (contre 5 voilà environ 1 an) et 11 pour une maison, selon l’indice PAP. D’où le risque, en cas de vente avant l’achat d’un bien immobilier, de se retrouver sans toit. Il existe une solution, permettant d’acheter avant de vendre son bien immobilier : le crédit relais, aussi appelé prêt achat revente. Mais encore plus que pour ce problème très matériel de la période sans logement, assez aisément soluble notamment via la négociation de la date de disponibilité du logement vendu, le crédit relais se montre précieux pour gérer le décalage de trésorerie. Le fonctionnement Il est très probable que payer comptant vous pose problème, surtout avant l’apport financier que représente la vente de votre logement actuel. Dans ce cas, le principe du crédit relais est simple : un prêt de 60 à 80% du montant du bien mis en vente pour une durée de 1 à 2 ans. Une fois la vente effectuée, vous remboursez cet emprunt sans pénalité. Les intérêts, eux, sont remboursés soit en une seule fois, soit par versements mensuels sur 2 ans. Il existe ainsi 2 types de crédits relais : - le sec concerne les transactions où le prix Le guide de l’immobilier d’achat du nouveau logement est inférieur au prix de vente de l’ancien bien. Un seul emprunt est contracté : le prêt relais ; - le jumelé est, comme son nom l’indique, un crédit relais jumelé avec un autre prêt. Ce 2nd crédit peut être un prêt amortissable « classique ». Ainsi, le prêt relais peut, par exemple, couvrir 70% de la valeur du bien à vendre, et le reste de votre investissement, pour l’achat du nouveau logement, est couvert par le prêt classique, avec un procédé standard de remboursement du capital et des intérêts. Un procédé, parfois appelé « franchise partielle », qui vous amène donc à rembourser les intérêts dès l’achat du nouveau bien... et donc avant la vente de l’ancien. Une meilleure solution ? La « franchise totale » : vous payez les intérêts, en une seule fois, à échéance, au moment où vous remboursez l’emprunt. Cette période de franchise totale peut s’étendre jusqu’à 12 mois. Si je ne vends pas dans les temps Voilà le risque principal. Si vous ne vendez pas dans le temps imparti, vous avez la possibilité de demander une prolongation du crédit, de 6 mois ou 1 an. Cependant, les établissements financiers accordent rarement plus de délai. À l’issue de ce nouveau contrat, si votre bien n’est toujours pas vendu, il est impératif de trouver d’autres solutions car la banque risque de vous demander le remboursement du capital. À l’heure actuelle, globalement, les prix de l’immobilier reculent. Le crédit relais peut donc devenir un piège pour les emprunteurs. Car le logement ne se vend pas rapidement et à un tarif probablement moins élevé qu’espéré. Le risque est donc de brader sa propriété sous la pression de délai qui se raccourcit... 35



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