Argent & Patrimoine 1 ère partie : Le prix du marché dans une zone de prix comparable au sud de la France. Selon les chiffres livrés par les notaires cet été portant sur le 2nd trimestre 2012, en 1 an, aucune grande ville de l’ouest et du centre de la France n’a vu ses prix baisser. La stabilité est de mise à Poitiers (1.580 € /m², +2,3%), Caen (2.160 €, +3,5%) ou Orléans (2.130 €, +2,9%). Et les prix sont même clairement fixés à la hausse à Limoges (1.360 €, +10,3%), Bayonne (2.710 €, +7,3%) et Tours (2.250 €, +6,9%). La règle pour l’Ouest et le Centre : des prix globalement raisonnables et pas branchés sur courant alternatif. Un investissement fiable et stable, à condition d’avoir suffisamment de fonds disponibles. Des disparités pour les maisons Le marché des maisons est assez logiquement à l’image de celui des appartements anciens. Quoique... Les maisons à Nantes (236.500 € pour le prix médian selon l’indice Notaires-Insee, -3,5%) et à Caen (187.500 €, -1,3%) ont vu leurs prix baisser sur 1 an. Les autres villes où les évolutions sont notables ? La seule hausse réellement significative est à pointer dans le centre de la France, à Tours : +8,6% sur 1 an pour un prix médian (« au milieu ») de 219.000 € au 1 er trimestre 2012 selon les l’indice Notaires-Insee. Zoom sur Nantes Nantes truste chaque année ou presque le classement des villes françaises où il fait bon vivre. C’est aussi une ville bien classée et réputée pour sa vie étudiante et sa vie culturelle. D’excellents atouts pour le marché immobilier. Et, en effet, le marché ne faiblit pas entre mi-2011 et mi-2012 même si la tendance est plutôt stable et loin des hausses de certains voisins : 2.550 € le prix médian au mètre carré selon les Notaires Le guide de l’immobilier de France, pour une évolution annuelle de +1,8%. Et à Rennes ? Si Nantes est prisée par les jeunes adultes, Rennes attire énormément d’étudiants. Un marché différent, et plus porté sur la ville en elle-même que sur l’agglomération, moins développée que celle de sa voisine de l’Ouest. Résultat : un prix inférieur (2.300 € /m²) mais un marché plus dynamique (+7% entre mi-2011 et mi-2012). Et à Bordeaux ? Bordeaux, c’est un cran au-dessus. Réputée bourgeoise, la ville est fidèle à son image au niveau des prix, pas encore comparables à ceux affichés à Lille ou Lyon, mais largement supérieurs à ceux pratiqués à Toulouse, Strasbourg ou Nantes. Le mètre carré médian se négocie chez les Girondins à 2.850 €, en hausse de 5,7% sur 1 an ! BL 21