Vue ParTielle De la GranDe exPosiTion sur les cosTuMes De Danse qui se TienT Jusqu’À JanVier au Musée De TahiTi eT Des îles – Te Fare Manaha./A pArTiAl view oF The dANCe CosTume exhiBiTioN ThAT is oN displAy AT TAhiTi’s museum, The Musée De TahiTi eT Des îles – Te Fare Manaha uNTil JANuAry. l. larDiere – TahiTi coMMunicaTion 74 Seules les troupes du district de Papara ont vécu une histoire en marge de cet héritage, mais pour le reste, l’influence de Madeleine et sa révolution sont majeurs. La vision qui préside à la confection des costumes d’aujourd’hui n’est plus la même que celle des anciens, le monde étant désormais autre et les influences extérieures certaines, mais les danseurs et danseuses polynésiens ont retrouvé toute leur allure et leur prestance grâce à des costumes qui, comme autrefois, utilisent tous les matériaux trouvés dans la nature et leur environnement. Certains sont très répandus, comme le cocotier, d’autres le sont moins, mais tous sont travaillés pour offrir leur plus bel éclat, avec toujours le souci de servir le thème même de la danse. L’aspect composite des créations ne facilite pas leur conservation et la dimension esthétique a parfois pris le pas sur les thématiques des danses, mais ces costumes, très chers, continuent à être le fruit somptueux d’un travail énorme réalisé à la main, souvent par les danseurs eux-mêmes. Dans certaines troupes ceux qui n’ont pas fait leur costume… ne dansent pas, tout simplement. Toutefois, certains chefs de troupe préfèrent confier cette mission à des professionnels afin que tous les costumes soient confectionnés exactement de la même façon. Quelques-uns, chefs de groupe et costumiers, se sont aussi révélés particulièrement talentueux dans ce registre de la confection : Tumata Robinson, qui fait tout elle-même jusqu’au moindre coquillage percé, Makau Foster, Shelby, Freddy Fagu, un artiste multitalent, Marguerite Lai ou encore Coco Tirao, dont le travail est complètement intuitif et sans intellectualisation. Des noms qui resteront sans doute dans les annales du ‘ori Tahiti, cette danse qui est revenue au monde pour y conquérir de nouvelles lettres de noblesse. Virginie Gillet Met TPVI T I The ideas the motivate the design of costumes today is not the same as in the past, the world has changed since then and there is undoubtedly a great deal of outside influence, but both male and female Polynesian dancers have rediscovered their allure and poise, thanks to the costumes, which as before use all kinds of natural materials found in their environment. Many are commonplace, like the coconut palm, others less, but allare worked to dazzling effect, always bearing in mind the theme of the dance. The composite nature of these creations does not help with their conservation, and even if esthetics sometimes comes before the dance aspects, these incredibly valuable costumes, continue to be the fruits of a gargantuan labor, handmade, often by the dancers themselves. in certain dance groups it’s quite simple, if you don’t make your costume you don’t get to dance…. nevertheless, some other dance group leaders prefer to entrust this task to professionals, so that all the costumes are exactly the same. some of the group leaders are also the costume makers : Tumata robinson does everything herself down to the last little pierced shell, Makau Foster, shelby, Freddy Fagu a multi-talented artist, Marguerite lai or even coco Tirao, where the work is entirely intuitive without any kind of intellectualization. allare names that willundoubtedly remain in the annals of ‘ori Tahiti, the dance that was brought back to life and is now conquering the world with its new pedigree. virginie gillet IDA.NISÉ OIES COSTUMES 2d juin 2018 m u : 13 r Ah'fe i IL.:-L. 11-1L.LILL., ..",_, y... — -m Il.1. eu "T. M. |