Hura, une danse d’apparat décrite avec précision CULTURE Seule la danse baptisée hura et son costume ont été bien décrits et documentés… et pour cause  : il s’agissait d’une danse d’apparat, donnée uniquement dans les grandes occasions, au rang desquelles figurait l’accueil de personnages prestigieux (le célèbre explorateur anglais James Cook a été accueilli ainsi en avril 1769, de même que de nombreux navigateurs). Cette danse, la plupart du temps réalisée par des filles de chefs, était pratiquée avec un costume très particulier, également prestigieux, qui a été maintes fois dessiné ; le seul dont on ait, grâce à cela, une réelle connaissance pour cette époque, le caractère éphémère des matériaux utilisés pour les autres costumes n’ayant bien souvent pas permis leur conservation. Ce costume de la hura, qui ne ressemble à rien de ce que nous connaissons aujourd’hui, était d’abord constitué par un immense morceau de tapa (ce tissu en écorce battue était confectionné dans toute l’Océanie, mais celui de Tahiti était particulièrement réputé à l’époque pour sa blancheur et sa finesse), parfois destiné à être offert aux hôtes de marque après un délicat « effeuillage » de la danseuse, effectué au son des percussions. Cette grande pièce de tapa était retenue sur le corps par une ceinture comportant de longs pendants confectionnés avec des plumes de frégates noires. Parfois les seins étaient nus mais le buste était fréquemment couvert par une autre bande de tapa très large et serrée, nouée de manière ample et volumineuse dans le dos. Hura, a well-documented ceremonial dance The dance we call hura and its customs are the only dance that has been described in any detail, because it was a ceremonial dance, only performedfor important occasions, one such occasion being the welcoming of prestigious guests (the famous english explorer James cook was welcomedin this manner in april 1769, as wellas many other navigators). This dance, usually performedby the daughters of chiefs, was done wearing a special costume, that was extremely prestigious, and has been sketched numerous times ; it is the only example that was captured in this way, giving us the only real detailed insight of dances from that time. The ephemeral character of the plant materials used in the other dance costumes means that they did not survive. The costume worn during the hura, that resembles nothing that we are familiar with today, was made of a huge length of tapa (a barkcloth that was made across oceania at that time, though the tapa from Tahiti had a reputation for its finesse and whiteness), sometimes it was prepared as an offering to important guests, after a delicate unravelling by the dancer, performedto the sound of percussion. The large piece of tapa was held in place with a waistband composed of long pendants made from the black frigate bird feathers. sometimes the breasts were exposed, but the bust was often covered with another very large and very tight band of tapa, extravagantly knotted at the back. TaMariKi Poerani, Prix Du Plus Beau GranD cosTuMe lors Du heiVa 2017./TAmAriki poerANi, wiNNers oF The BesT grANd CosTume AT The 2017 heivA. s. Mailion Aie "1"q41:T : 67