TahiTi ora, Prix Du Plus Beau cosTuMe VéGéTal Du heiVa 2014. conFecTionné À ParTir De PlanTes Fraîches, noTaMMenT Feuilles De Miconia, oiseaux De ParaDis eT Fleurs De Tiare TahiTi./TAhiTi orA, wiNNer oF The BesT plANT-BAsed CosTume AT The heivA iN 2014. mAde From Fresh plANTs, mosT NoTABly Miconia leAves, Bird oF pArAdise Flowers ANd TiAre TAhiTi. s. Mailion 64 Les ethnologues disposent notamment de clichés particulièrement intéressants pris lors des premiers Heivai Tahiti (à l’origine baptisés Tiurai, mot signifiant juillet en tahitien, car ces manifestations visaient à célébrer la prise de la Bastille à partir de l’intégration des territoires tahitiens aux Établissements français de l’Océanie en 1880), dont les concours de chants et de danses traditionnels constituaient le point d’orgue. Si les photographies sont forcément plus fiables malgré le prisme du choix des poses et des sujets, les documents écrits restent néanmoins une mine d’informations précieuse. Ainsi, malgré la pudeur évidente qui a tenu à la marge des récits certaines danses jugées trop lascives ou sexuellement explicites (certaines avaient, semble-t-il, pour vocation d’assurer l’éducation sexuelle des jeunes), on trouve dans nombre d’ouvrages des descriptions de cette activité très prisée des Polynésiens. Tout laisse à penser qu’il existait en réalité de très nombreuses danses, pratiquées dans différents contextes, récréatives et spontanées au quotidien, guerrières ou cérémonielles sur les marae (des lieux sacrés qui accueillaient des activités sociales, mais aussi religieuses et politiques), la plupart d’entre elles ayant été maintenues dans l’ombre, soit par défaut d’un public occidental apte à les retranscrire soit du fait de partis pris puritains. ethnologist, in particular, offer some interesting images taken during the first years of the heivai Tahiti (initially called the Tiurai, a word that means July in Tahitian, as the celebrations were held around Bastille Day a holiday to be celebrated across the Tahitian territory, once it became part of the établissements français de l’océanie, French settlements in oceania, in 1880), whose traditional song and dance competitions are the highlight of the festivities. if the photographs represent a more accurate formof documentation, even if there is a bias in the choice of subjects and their poses, written documents remain a mine of valuable information. Thus, despite the prudishness that made certain dances taboo, considered too lascivious or sexually explicit (certain it seems were meant to provide a sexual education for the younger generation), a number of written works describe this favored Polynesian pastime in some detail. This makes us think that there must have been a great many dances, performedin different contexts, spontaneous and recreative dances carried out on a daily basis, war dances and ceremonial dances performedon marae (sacred sites that were used for social activities, but also religious and political ones too), for the most part they are shrouded in mystery,either for lack of an occidental public to describe them or out of a Puritan discretion. |