36 WHISKy, LE CHIEN « BIO-SéCURITé » QUI DéTecTe les raTs/WhiSky, BiOSeCuriTy dOg, WhO deTeCTS rOdeNTS. Il inspecte les marchandises à l’arrivée des bateaux ain d’y détecter d’éventuels rats qui y seraient cachés. Au il du temps, cet adorable « détecteur » de rats est devenu la mascotte de l’île et le symbole de la sauvegarde de cette espèce emblématique qui fût, il y a longtemps, protégée d’une chasse excessive pour les parures de cérémonies par un tabu – un interdit – prononcé par la reine de Rimatara. Air Tahiti n’est pas en reste et dératise mensuellement ses entrepôts ain d’éviter que ses appareils ne transportent accidentellement des rats. La SOP Manu, outre l’importation du chien biosécurité, a aussi établi une population dite « de sécurité » pour cette espèce en relâchant 27’Ura sur Atiu (îles Cook) en 2007. Cette opération, menée par une délégation pluridisciplinaire incluant également des spécialistes venus des îles Cook, de Fidji, Hawaii et des USA, a pu aboutir grâce au soutien de la population locale et celui de la reine de Atiu. Cette dernière est venue en personne demander de l’aide à la population de Rimatara dont la Reine s’était érigée en première protectrice de cet oiseau par le tabu qu’elle avait imposée autrefois. Désormais, plus d’une centaine de’Ura vivent sur Atiu. Cette île ainsi que celle de Rimatara constituent donc les deux ultimes refuges de notre planète pour cet oiseau polynésien si précieux. Caroline Blanvillainc. Blanvillain P.BaccheT ! over time, this adorable canine rat-detector has become the island’s mascot and a symbol of the commitment to protecting their emblematic lorikeet. The species was historically protected by a tabu (restriction) issued by the Queen of Rimatara, to prevent over-exploitation by hunting, the feathers being prized for use in ceremonial costumes. air Tahiti also works tirelessly to ensure that their aircraft do not accidentally transport rats, carrying out monthly rat control of their warehouses. The French Polynesian Bird Protection Society, Manu, has contributed to the conservation of this species, not just by importing the biosecurity dog, but also by establishing a « backup » population, releasing 27’ura onto atiu (cook Islands) in 2007. This project, led by a multidisciplinary team including specialists from the Cook Islands, Fiji, hawaii and mainland usa, was successful thanks to the support of the local population and the queen of atiu. The monarch visited rimatara, in person, to ask the local population for their assistance. acting as a protector of this species, in the same way as their own queen had done previously, when she imposed the original tabu. There is now a population of over a hundred’ura on atiu. This island and rimatara are the last two refuges on earth for this precious Polynesian bird. Caroline Blanvillain |