ARATIKA EST RéPUTé POUR êTRE UN ATOLL PARTICULIèREMENT POISSONNEUx, COMME EN TéMOIGNE L’ACTIvITé AUTOUR DES PIèGES ET PARCS à POISSONS DE LA PASSE TAMAKETA. ArATikA iS CONSidered AS BeiNg A PArTiCulArly Full OF FiSh ATOll, AS ShOWN By The ACTiviTy ArOuNd The TrAPS ANd The PArkS WiTh FiSheS NeAr The TAmAkeA PASS. 30 On compte aujourd’hui une dizaine de parcs à poissons : six à l’ouest, installés dans la passe Tamaketa, et quatre à l’est, dans la passe Fainukea. Tepua Taimana est né en 1941 à Aratika. Ses parcs à poissons, situés dans la passe Tamaketa, sont sa principale occupation. Il refuse d’ailleurs de les quitter trop longtemps car « il faut s’en occuper », répète-t-il. Depuis 1962, c’est ainsi qu’il capture le poisson. Au début, ses parcs étaient en blocs de corail, aujourd’hui ils sont en grillage. Mais la technique de construction reste la même : un long couloir menant les poissons au parc où ils restent piégés. Suivant les saisons, il pêche les kito (loches marbrées), les poissonsperroquets, les rougets, les mata’ana’ana (priacanthes) et les marava. Tous se retrouvent ensuite sur les étals du marché de Papeete. Aratika est réputé pour être poissonneux. Avec le coprah, la pêche représente l’économie principale de l’île. Plusieurs familles en vivent. Ici, le temps semble s’être arrêté. La ville et le monde sont loin. On est à l’abri de tout, même du temps qui passe. Le jour du départ arrive beaucoup plus vite que prévu. Depuis l’avion, la forme de l’atoll se dessine alors qu’on le survole : Aratika ressemble à une dent de requin. Une forme à l’image de cette destination : hors du commun. Fish, captured in the islands ish traps, are also exported to Papeete. These days the island has ten ish traps : six on the west-side, in the Tamaketa pass, four on the east-side, in the Fainukea pass. Tepua Taimana was born on Aratika in 1941. The ish traps set in the Tamaketa pass are his principal occupation. he refuses to leave them for too long because « you have to keep an eye on them », he reiterates. since 1962, this is how he catches ish. at irst the parks were made with coral blocks, today they’re built from wire mesh. However, their basic formhasn’t changed : a long narrow corridor leads the ish into the central trap, where they are unable to escape. Depending on the time of year, he catches kito (marbled groupers), parrotish, snappers, mata’ana’ana (bigeyes) and marava (rabbitish). Fish which eventually ind their way to the market in Papeete. aratika is famous for its ish-illed waters. alongside coprah, ishing represents the island’s primary source of income. A number of families make their living from it. here, time seems to have stopped. The city and the rest of the world seem very far away. you can forget everything, even the time passing. The end of your stay arrives faster than you expect. From the airplane, the shape of the atoll stretches before you as you ly over it : Aratika looks like a shark’s-tooth. A shape, much like the destination : extraordinary. |