tiki « couché », me’ae liPona à Puamau/prostrate tiki, lipona me’ae, puamau. 34 Des fouilles ont été réalisées sur d’anciens sites en bord de mer et d’autres dans les vallées voire, dans des grottes comme à Eiaone. À cette occasion ont ressurgi des profondeurs du passé les anciens tohua (places publiques et lieux de festivités), les pa’epa’e (plates-formes d’habitation en pierre), les pā (lieux fortiiés), les me’ae (les lieu de culte), pétroglyphes et sculptures. Au milieu des années 2 000, un recensement poussé, mais pas exhaustif, a été efectué par Catherine Chavaillon et Éric Olivier. Il a permis de mettre en évidence 124 sites remarquables répartis sur 63 bassins versants de l’île. Une inestimable richesse à protéger et à valoriser bien que les diicultés pour le faire soient conséquentes : accès et entretiens compliqués, dispersion, nécessaire travail archéologique. Le déi à relever est de taille : à la hauteur de ce riche passé. Néanmoins, il n’est pas nécessaire de revêtir une tenue d’explorateur ou de broussard pour se plonger dans ce passé marquisien. Restauré, le tohua de Taaoa au sud ouest de l’île et dans la vallée du même nom laisse entrevoir ce que pouvaient être les aménagements et lieux de vie des anciens marquisiens. Mais le site exceptionnel et incontournable est bien le me’ae Lipona dans la localité de Puamau. Il a fait l’objet de plusieurs restaurations. these studies have dredged from the depths of time ancient tohua (public places, sites for celebrations), pa’epa’e (dwellings surrounded by stone platform), pā (fortresses), me’ae (places of worship), petroglyphs and sculptures. in the mid-2000s catherine chavaillon and eric olivier conducted a detailed, but not exhaustive, survey. Finding evidence of 124 sites of interest, distributed over 63 diferent watersheds on hiva oa. an astoundingly rich heritage, that needs to be protected and valued, despite the signiicant diiculties that would entail : problems of access and maintenance, the wide geographic distribution of sites, the further archeological work required. it’s a big challenge, on a scale with the signiicance of these historic remains. But there’s no need to get out your jungle gear and machete to explore some ancient marquesan remains. taaoa, a restored tohua on the southwest of the island, in a valley of the same name, gives an insight into the structure and everyday life of ancient marquesans. But the unmissable site has to be the lipona me’ae, found in Puamau. it has been repeatedly restored. it is, without doubt, one of the most beautiful pre-european Polynesian sites in our islands, and maybe the world, being few and far between. it has to be seen, and leaves no-one indiferent to its charm. |