L'église joue toujours un rôle important dans la vie quotidienne à Rurutu dont la population reste pieuse et majoritairement protestante./The church still plays an important role in daily life on Rurutu, whose population remain devout and predominantly Protestant. Pèlerinages 62 Julie n’est ni la première, ni la dernière, à faire le long voyage entre Rurutu et Londres, dans le but de mieux comprendre A’a. Hermione Waterfield, une avide fan d’art du Pacifique qui travaillait pour les enchères Christies, a séjourné à Rurutu dans les années 1980. Bien convaincue que l'île devrait avoir une copie de la statue, elle fit l’acquisition d’une copie en plâtre et la fit envoyer à Rurutu, où elle demeure encore. Elle occupe une place de choix dans un petit musée qui ouvrira bientôt ses portes.En 1989, Maurice Lenoir, un jeune danseur de Rurutu effectua le voyage lors d’une tournée avec le groupe Les Grands Ballets de Tahiti. Il a chanté un hommage au ti’i siégeant dans les archives du musée et a même déposé un chapeau et un paréo en signe de respect pour cet objet. D’autres personnes originaires de Rurutu ont aussi eu l’honneur de voir leur ti’i de leur propres yeux, mais il est clair que beaucoup d’autres encore apprécieraient cette expérience. Julie admire un moulage en plâtre de A'a, exposé au petit musée de Rurutu/Julie admires a plaster cast of A’a, displayed at Rurutu’s small museum Des discussions animées : le chef du conseil des sages estime qu'il est inapproprié que le A'a original revienne à Rurutu. Heated discussions, the head of the council of elders, believes it inappropriate that the original A’a should return to Rurutu. Pilgrimages Julie is not the first, nor the last, to make the long journey between Rurutu and London, in a quest to better understand A’a. Hermione Waterfield, an avid fan of Pacific art who worked for the auction house Christies, came to Rurutu in the 1980s. Feeling strongly that the island should have a copy of the statue, she acquired a plaster cast and had it sent on to Rurutu, where it still remains, taking pride of place in a small museum that will soon be opening there. In 1989 Maurice Lenoir, a young dancer from Rurutu, made the journey whilst on a dance tour with Les Grands Ballets de Tahiti. He performeda chant for the ti’i in the museum’s reserves, and even left a hat and pareo as a sign of his respect for this object. Several other Rurutuans have also had the honor of meeting their ti’i face to face, but there are surely many more who would enjoy the experience. |