L'église Notre-Dame-de-Paix à Akamaru/The church of Our Lady of Peace on Akamaru L’empreinte des « Pères bâtisseurs » 48 Au milieu du XIX e siècle, l’archipel devint un bastion pionnier du catholicisme dans le Pacifique Sud, jusque là « chasse gardée » des missionnaires protestants anglo-saxons, dans un contexte de rivalité franco-anglaise. Les femmes, sous l’égide des frères laïcs, apprirent ainsi à cultiver le coton, à filer et à tisser dans des ateliers disséminés à travers l’archipel. Cette influence se traduisit aussi, et de façon magistrale, dans la pierre. Les hommes furent initiés aux métiers de maçon et de charpentier et ils apprirent à fabriquer de la chaux de corail, nécessaire à la construction d’églises solides. Ce sont d’ailleurs des Mangaréviens qui sont venus construire la cathédrale de Papeete entre 1856 et 1875. Plus d’une centaine d’édifices religieux, mais aussi à usage de vie quotidienne (notamment fours à pain, fours à chaux, école…), seront bâtis dans les différentes îles de l’archipel sous l’impulsion de ceux que l’on appela les « Pères Bâtisseurs ». The traces of the «Builder Fathers» In the mid-19 th century, the archipelago became a pioneering stronghold of Catholicism in the center of the South Pacific, until then the «domain» of Anglo-Saxon Protestant missionaries, against a backdrop of increasing Anglo-Franco tensions. The women, under the guidance of the lay friars, learnt to grow cotton, to spin and to weave, in workshops spread across the archipelago. Their influence manifested itself in its most majestic formthrough stone. The men were taught the work of stonemasons and carpenters, learning to work with coral lime, necessary for building solid places of worship. It is in fact workmen from Mangareva that came to construct Papeete’s cathedral between 1856 and 1875. More than a hundred religious buildings, as wellas many more ordinary ones (such as bread ovens, lime kilns, schools…), were built on the different islands of the archipelago, under the watchful eye of those they called the «Builder Fathers». Les bonnes raisons d’y aller ! Un archipel préservé et authentique.Cinq îles hautes et dix huit motu et îlots contenus dans un unique et vaste lagon aux couleurs extraordinaires Une grande diversité de paysages Une perle réputée pour sa beauté et sa perfection Un lieu chargé d’Histoire : nombreux édifices catholiques datant du XIX e siècle, notamment la cathédrale St Michel Des activités terrestres et nautiques Coordonnées géographiques : 23° 07'04"de latitude Sud et 134° 58'13"de longitude Ouest Distance de l’île de Tahiti : 1700 km Population : 1 535 habitants (recensement 2017) Superficie : 140 km 2 POINTS CULMINANTS : mont Duff ou Auorotini de son nom d'origine, (441 m) et mont Mokoto (423 m), à Mangareva Desserte Air Tahiti : 1 vol hebdomadaire le mardi, et un autre bimensuel le samedi. Arrivée à l’aérodrome de Totegegie, sur un motu, puis transport d’une demi-heure environ par navette pour rejoindre l’île principale de Mangareva Pratique Hébergement : trois hôtels et une douzaine de pensions de famille Commerces et restaurants : plusieurs épiceries et quelques snacks autour de Mangareva en dehors des pensions Services : pas de distributeur de billets, bureau de poste (OPT), centre médical, réseau GSM (Vini) sur l’ensemble de l’archipel et Internet (liaison par satellite) sur l’île principale de Mangareva > Une heure de décalage horaire avec Tahiti (+1 heure) Aukena et ses superbes plages de sable blanc. The superb white sand beaches on Aukena-‘.- |