CES MYSTÉRIEUX POISSONS-PERROQUETS o) Ad b It tille. jh gi. iffla... ; e0dr odlle liseilee411801111114,i'li. estes'.. : ai..,e 1% vie'tee, glikr..eildi Oie I es -, d'elle. elle. e e gel 49.j10%:e1:eeee :..bti leiele'*et it 0 e * #e tienéet‘e ii".., I de, -. s ils mil:te-teidatisilirief.0 a s.. e 0 S. e elitalre 0.1111 lei# 41 411blur 0 a Fit 0.eiv OP a rAt : la # 8 e a u. «, PERROQUET À OCELLES (OCELLATED PARROTFISH), UHU TōTOKE 82 DANS CHAQUE NUMÉRO DE NOTRE MAGAZINE, NOUS VOUS PROPOSONS DORÉNAVANT DE DÉCOUVRIR UNE GRANDE FAMILLE DE POISSONS DE NOS ÎLES. NOUS DÉBUTONS PAR UNE FAMILLE DE POISSONS EMBLÉMATIQUE : LES POISSONS-PERROQUETS. PHOTOS : PHILIPPE BACCHET Bien connus des pêcheurs et particulièrement appréciés par les gourmets pour leur chair fine, les poissons-perroquets ne passent pas inaperçus. Dans l’imaginaire collectif, le superbe volatile qui leur fait référence est un symbole fort de la faune exotique ; c’est aussi dans les régions de la ceinture intertropicale, où les eaux sont chaudes, que vivent ces poissons. Mais l’analogie ne s’arrête pas là, elle est principalement justifiée par le puissant « bec » dont ils sont pourvus et par les couleurs vives qu’ils arborent. Les poissonsperroquets (famille des Scaridae) sont herbivores ; ils se nourrissent quasi exclusivement des minuscules algues qui colonisent les massifs de coraux et les rochers. Leur robuste dentition, formée le plus souvent de quatre plaques, leur permet d’en racler effcacement la surface. Après ingestion, un long processus de digestion sépare et assimile les éléments organiques, principalement végétaux, tandis que le reliquat sédimentaire (minéral, calcaire) est expulsé par les voies naturelles. Il est d’ailleurs intéressant de noter que ce mécanisme intervient de manière non négligeable dans la sédimentation de nos lagons. La présence des poissons-perroquets est donc étroitement liée aux récifs coralliens, et leur abondance dépend directement de la bonne santé des coraux car, comme expliqué précédemment, ils se nourrissent des algues qui sont présentes sur les coraux des récifs. Nous ne pensons donc pas nous tromper en affrmant que l’état de santé d’un récif de corail peut se mesurer, entre autres, à sa population de scaridés. Vingt-deux espèces de poissons-perroquets sont recensées dans les eaux de la Polynésie française, avec une abondance significative dans les atolls des Tuamotu-Gambier. Nous noterons que les îles Marquises, très pauvres en récifs coralliens, abritent la seule espèce endémique du territoire, elle y est appelée koputea (NDLR : une espèce - végétale ou animale - est dite endémique lorsqu’elle est localisée dans une aire restreinte et qu’on ne la trouve nulle part ailleurs). |