Les coRAux onT APPRis à RésisTeR Aux mARées bAsses excePTionneLLes, comme ici dAns Le gRAnd LAgon des îLes gAmbieR. CorAls Are ABle To resisT exCepTioNAl low Tides, suCh As The oNe piCTured here iN The immeNse lAgooN oF The gAmBier ArChipelAgo. P.BACChet 78 - -..›.. -...- - - -.1..- -'.1-F>r- "7:1- ; xu...I em,' 1:1.- -... I. & é ee vous indiquiez - 80m. pourquoi les coraux ne viventils pas plus profond ? Tout simplement parce que les algues symbiotiques des coraux ont besoin de lumière pour la photosynthèse. En profondeur, cette lumière devient insuffsante. Toutefois, en profondeur et jusqu’aux abysses à plusieurs kilomètres de profondeur, existent d’autre coraux qui ne possèdent pas de zooxanthelle. Ces coraux sont appelés « ahermatypiques » pour les opposer à nos constructeurs de surface (hermatypiques). Ils arrivent à construire ce que l’on nomme improprement « récifs de profondeurs » et qui sont des formations « bioconstruites ». Le terme de récif n’est pas correct car il signifie « écueil » en rapport avec la surface de la mer. Les récifs de nos îles ont-ils été beaucoup étudiés et sont-ils bien connus ? Les premières descriptions des récifs coralliens datent du XIX e et du début du XX e siècle mais c’est réellement après la fin de la Seconde Guerre mondiale que les recherches se sont développées. Il faut attendre 1969 pour que les premiers chercheurs sur les récifs coralliens – une cinquantaine – se rassemblent pour le premier colloque international puis la création d’une association internationale. Le dernier congrès des « récifaux » rassemblait plus de 2 500 chercheurs. Pour nos îles les premiers descripteurs datent du début du XX e siècle avec le laboratoire de zoologie de Rikitea, aux Gambier, par le<àk..:. " r5...-1 : "' t 1:'-4e1..te L-G Seurat qui visita et publia sur de nombreux atolls des Tuamotu comme Marutea. Depuis 1965, les recherches se sont multipliées sur les récifs de nos îles. On peut estimer que plus de 3 000 travaux ont été publiés. Le récif de Tiahura à Moorea a été l’objet de l’attention de plus de 300 chercheurs et il est connu du monde entier par les travaux du Criobe que vous mentionniez au début de notre interview. On peut dire que les récifs de Polynésie française sont relativement bien connus quoique bien des atolls n’aient pas encore été étudiés. Mais quel est l’intérêt de ces recherches ? J’allais y venir, car le chercheur travaille dans un contexte culturel, économique et social. Comprendre permet de mieux gérer et les chercheurs participent et s’investissent dans les aires marines protégées, la lutte contre les pollutions, les réglementations… Mais ils ne peuvent qu’apporter leur concours aux décisions qui sont politiques. Les îles de la Société, les Tuamotu et les Australes possèdent des récifs florissants, pourquoi n’est-ce pas le cas aux Marquises, et aussi à Rapa tout au sud des Australes ? Comme vous le savez, au cours de la dernière période glaciaire le niveau de la mer était environ 140 m plus bas qu’actuellement. Les calottes polaires condensaient en glace une grande partie de l’eau de notre globe. À la fonte des glaces, il y a environ 14 000 ans, le niveau a remonté. |