Ma -Mii.M.1=11.i.= Me 1 wr 60 e scène de vie à kAuehi, ARchiPeL des TuAmoTu : LA PRATique du fA’A’Amu diffèRe d’un ARchiPeL à L’AuTRe./everydAy liFe iN kAuehi, TuAmoTu islANds : The prACTiCe oF Fa’a’aMu diFFers From oNe ArChipelAgo To ANoTher., II I 1:5 Une vaste zone géographique concernée, \:., Les ethnologues et anthropologues (Louis Rollin, Bernard Rigo, Michel Panoff pour n’en citer que quelquesuns) notent que les pratiques traditionnelles autour du fa’a’amura’a sont répandues dans toute la société polynésienne. Il est parfois même tellement commun et généralisé que c’est son absence qui appelle à une justification. Différentes études anthropologiques menées des années 60 aux années 90 font état de taux d’enfants fa’a’amu par maisonnée compris entre 20 à 80% selon les territoires avec une moyenne comprise entre 20 et 40%. Cette observation peut en réalité être étendue à la presque totalité des sociétés mélanésiennes, micronésiennes tout autant que polynésiennes. L’importance de la zone géographique où l’on pratique le fa’a’amura’a est d’ailleurs telle, sur des îles séparées par de très grandes distances, que les disparités rencontrées dans ces pratiques sont forcément très conséquentes. Ainsi, si l’importance du fa’a’amu dans le système de parenté en Polynésie notamment, système qui s’organise essentiellement autour des deux axes que sont la filiation et la résidence, est partout constatée, cette coutume recouvrant assez indistinctement l’adoption ouverte, le confiage et le don d’enfant peut parfois fort différer dans ses pratiques, notamment d’un archipel à l’autre. A geographically widespread custom ethnologists and anthropologists (louis rollin, Bernard rigo, Michel Panoff to name but a few) note that the traditional practice of the fa’a’amura’a is found throughout Polynesian society. it is sometimes even so common and pervasive that it is the lack of it that requires explanation. Different anthropological studies carried out between the 1960s and 90s record incidences of fa’a’amu in between 20 and 80% of households, depending on the country, with an average between 20 and 40%. The practice can also be observed in almost all societies in Melanesia, Micronesia as wellas Polynesia. The fa’a’amura’a occurs within a vast geographic zone, and the islands are separated by such great distances, that there is naturally a very striking variations in the practice. Thus, if the significance of the fa’a’amu in Polynesian parenting methods can be observed everywhere, as a system with essentially two main driving forces, which are family ties and residency, this custom which indistinctly englobes open adoption, the placing or gift of a child, is often strikingly different in practice, most notably one between archipelagos and another. In the Marquesas, for example, adoption took the formof two ancient practices : the exchange of names and adoption itself. This first case demonstrates that, if most of the time fa’a’amura’a concerned children, it was not always the case and could also involve adults. |