Air le Mag n°119 septembre 2021
Air le Mag n°119 septembre 2021
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°119 de septembre 2021

  • Périodicité : mensuel

  • Editeur : Textuel La Mine

  • Format : (215 x 280) mm

  • Nombre de pages : 52

  • Taille du fichier PDF : 22,8 Mo

  • Dans ce numéro : les méchants, la clique débarque dans le game.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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TOUT LE MONDE EN PARLE 6 Lli “ On est comme Fred et Jamy, dans C’est pas sorcier. ” Se voir jeté en pâture sur les plateaux télé après un p’tit vol… Ça n’irait pas un peu trop loin ? TOUT LE MON D. : On est comme Fred et Jamy dans C’est pas sorcier. Moi, je suis en retrait, j’ai la flemme. Lui, il est sur le terrain. Mais on se complète bien. Les Méchants, c’est un buddy movie, l’histoire d’une rencontre… C’est le Soleil et la Lune, et ça finit en éclipse. R. : Tu viens de la trouver celle-là ? (Rires.) Eh, Jamy ! Qu’est-ce que tu fous sur la Lune ? D. : J’y suis allé à pied ! R. : Non mais, tu vois, on peut délirer avec tout et rien. C’est comme ça dans la clique, on partage tous des valeurs. Notre point commun, c’est qu’on est généreux et qu’on ne se prend pas la tête. D. : On s’est retrouvés là parce qu’on aimait ça, pas parce qu’on voulait absolument percer. L’authenticité, c’est important. R. : Complètement. D’ailleurs, Djimo, où que tu le mettes, il restera le même. Les Méchants, c’est un film de clique, au sens de film de copains ? R. : Mouloud n’aurait pas pu faire ça sans ses potes. Il y a du beau monde, comme Bun Hay Mean, Kyan Khojandi, Kassovitz… 6 SURPRIIISE ! Il y a trois ans, Mouloud Achour, le réalisateur, a lancé à Roman, le jour même de son anniversaire : « J’ai un cadeau pour toi. » C’était le rôle de Patrick, dans Les Méchants. Pas mal ! Fary, Samy Naceri… mais aussi Ludivine Sagnier et Mathieu Kassovitz (entre autres). Pas mal, non, pour accompagner le duo Djimo - Roman Frayssinet ? Tit Et, sur le tournage, Mouloud a insisté pour qu’on reste tous nous-mêmes. D. : Il voulait qu’on soit naturel et qu’on ne joue pas trop. On a bien senti qu’il avait construit les personnages autour de nous. R. : Oui, il n’attendait pas une performance. Et ça fait vraiment plaisir, c’est une belle introduction au cinéma. Comment vous avez rencontré Mouloud ? R. : Moi, c’est grâce à Kyan, de Bref, qui était déjà mon pote. Un jour, il m’a dit que Mouloud cherchait un humoriste pour son émission. Moi, j’adorais Clique, sur Canal+. C’était vraiment la seule émission pour laquelle je voulais faire des chroniques. J’ai rencontré Mouloud un mardi, je lui ai fait une chronique et il m’a dit : « Tu commences jeudi, 10 heures. » Depuis, on ne s’est pas lâchés. C’est très vite devenu une relation amicale, pas seulement pro. SORTIE LE 8 SEPTEMBRE Septembre 2021 © SRAB Films - MWA - Rectangle Productions - Les Films Velvet ; Getty Images ; The Noun Project picto
7 DE EN PARLE D. : Moi, pareil. Mon attaché de presse m’a dit : « On va faire Clique. » J’ai répondu : « OK. » Et j’ai fait l’émission ! Je ne connaissais pas encore Mouloud, et on a bien sympathisé. Il m’a très vite proposé le film. Son titre fait penser à la chanson de Heuss l’Enfoiré… Un hasard ? R. : Pas du tout ! D’ailleurs, c’est la BO du film. Et il y a aussi Niska, qui a pour gimmick de toujours dire « Méchants méchants ! ». D. : Le rap a une influence sur nous. Aujourd’hui, les humoristes s’habillent comme des rappeurs, et la plupart auraient voulu en être un. R. : Il y a aussi un truc très urbain dans le stand-up, quand on joue sur des scènes comme Le Paname, par exemple, qui a réuni pas mal d’entre nous. D. : Quand tu joues en parlant directement avec les gens, en brisant le quatrième mur, c’est très direct et très street. reR. : Et puis, le stand-up, c’est un moyen de s’exprimer pour plein de jeunes, tout comme le rap. Les Méchants, c’est une satire ? D. : Oui. Il y a un côté pièce de théâtre, et ce film se fout de la tête de tout le monde. C’est du premier degré, comme dans les mangas, très présents dans le film. R. : D’ailleurs, en parlant de manga, Mouloud m’a dit dans une scène où je devais péter un plomb : « Tu vois Sangohan quand il se transforme en Super Sayain ? iI faut que tu fasses pareil ! » (Rires.) Donc oui, tout est exacerbé. Comme avec Kassovitz, qui joue le réalisateur tolérant, ou Alban Ivanov, qui interprète l’humoriste engagé. D. : Tous les personnages sont des clichés, et le film est une grande caricature de la société, qui s’empresse de twitter tout et n’importe quoi à la moindre occasion. Elle raconte quoi, cette satire ? R. : L’idée, c’est qu’il n’ y a pas vraiment de gentils ni de méchants. C’est comme ce vieux dicton sur les beaufs, « On est tous le beauf de quelqu’un. » En l’occurrence, on est tous le méchant de quelqu’un. D. : Ce sont les enfants qui disent « les méchants ». Il y a là un truc très naïf. R. : Mais aussi quand tu résumes un fi lm : tout le monde dit « les gentils » et « les méchants », et on a voulu montrer que c’était très subjectif. Ça dépend de quel côté de la barrière tu te places. « Roman et Djimo sont tellement différents et, en même temps, tellement drôles. Les voir partager l’écran, ça ne peut qu’être un fou rire. Surtout si c’est Mouloud qui réalise, parce qu’il connaît bien leurs univers et leurs délires. Bref, j’ai hâte de voir le film ! » Imran 7 IL LES ADORE



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