ILS NOUS ONT BLUFFÉS 48 Votre domaine ? Depuis quand ? C’est où ? Vous êtes qui ? James et Clément Vous avez quel âge ? 26 et 27 ans Vos passions ? Le voyage et la nature (James) La musique (Clément) McDo LES A REPÉRÉS Suivez-les @capillum 0 @capillum_france 011 @capillum IL(S) / ELLE / NOUS J „ç9 1 48 PJ-L\IŒ1 On a rencontré James et Clément, fondateurs de Capillum, la première filière de recyclage Tit de cheveux en France. Attention, ça décoiffe ! Texte : Jonas Kerszner. Photos : Jonathan Paciullo pour Air le mag Quel parcours avez-vous suivi avant d’en arriver là ? James : J’ai obtenu un bac ES avant de me lancer dans des études de commerce puis de marketing. J’ai travaillé pour le groupe Michelin et ensuite pour des marques étoilées, dans l’hôtellerie. Clément : J’ai fait des études commerciales dans le Sud, près de Montpellier, puis je suis allé à Londres pour améliorer mon anglais. Comment vous êtes-vous rencontrés ? J. : Dans un master de commerce à Clermont-Ferrand. C’est là qu’on a eu l’idée de fonder Capillum, qui est désormais devenu un projet de vie. Pourquoi Capillum ? C. : On avait compris que les déchets d’aujourd’hui sont les ressources de demain. On s’est alors demandé ce qui n’était pas encore recyclé, et on est partis sur les cheveux. J. : On a contacté un maximum de coiffeurs et on a créé une filière en économie circulaire. Près d’un millier de Français se font couper les cheveux chaque jour, ce n’est pas rien. _r Quelles sont les valeurs de Capillum ? C. : On a un slogan : « Pour notre avenir, et pour l’environnement. » Pour notre avenir, c’est l’aspect pédagogique, parce qu’on intervient notamment dans les écoles pour sensibiliser les plus jeunes. Par ailleurs, l’impact positif sur l’environnement est important pour nous. Notre activité prend en compte l’aspect humain et écologique. Et ce nom, quelle est son origine ? C. : En latin, cela signifi e « cheveux ». Le latin, c’est pratique pour l’international. Normalement, ça devrait se prononcer « capilloum », mais ça fait un peu formule magique (rires). Quels sont les plus gros défis que vous avez dû affronter ? J. : C’est une activité qui n’existait pas, c’est ce qui fait la force de Capillum. Mais c’est aussi compliqué parce qu’on ne sait pas où et comment se situer exactement. On perd beaucoup de temps et d’énergie à s’imposer, puisqu’il s’agit d’une innovation. C. : C’est vrai, il arrive parfois que je m’arrache un peu les cheveux (rires) ! Septembre 2021 |