Miguel n « Nous avons toujours fonctionné en groupe. » LEURS IDOLES Slash pour Miguel, Phil Collins et Jean Dujardin pour Pierre-Paul qui a une photo de Jean Dujardin dans sa chambre, et Miguel pour Blaise ! 15 15 Miguel 24 ans, Blaise et Pierre-Paul 23 ans, ont tout pour séduire. S’ils font craquer les filles en privé, en musique, ils ont bien l’intention de plaire à tout le monde. Leur premier album est à découvrir… Comment présenteriez-vous votre disque ? Blaise  : C’est un mélange de plaisir, d’amitié et de questionnements sur la jeunesse sur des fonds musicaux. Il reflète à la fois les jeunes que nous sommes aujourd’hui et nos inspirations. Pierre-Paul  : C’est un mélange de pop, de refrains chantés avec des couplets rappés et des influences de ce que nos parents écoutaient. Il raconte nos vies, nos questions, nos peurs, nos histoires d’amour… Quand j’avais 15 ans, Le chant des sirènes d’Orelsan m’a fait réfléchir sur plein de trucs. En fait, j’aimerais bien donner ce que j’ai reçu avec cet album. Travaillez-vous de manière collective ou individuelle ? Miguel  : En général, on bosse chacun de notre côté. Concrètement, bosser à trois nous ferait perdre du temps et on se prendrait trop la tête sur des détails. En plus, éviter de passer trop de temps ensemble nous arrange bien (rires). Comment vous êtes-vous rencontrés ? P.-P.  : Lors d’une grosse bagarre générale (rires). Pour être plus précis, avec Miguel, nous faisions partie de deux groupes d’amis différents au collège. Deux de nos potes respectifs se sont battus et nous nous sommes tous retrouvés dans le bureau de la directrice. Finalement, nous y avons beaucoup rigolé. Du coup, j’ai décidé de changer de camp. B.  : Comme ils ont redoublé tous les deux car ils préféraient ne rien faire, je les ai retrouvés en rentrant au lycée. Qu’est-ce qui vous a donné envie de former un groupe ensemble ? M.  : Que ce soit pour la bagarre, la peinture, le sport… nous avons tous toujours formé des groupes. Du coup, l’idée de faire un groupe musical entre copains est venue naturellement. Ensuite, on a essayé de chanter en slave et en anglais, mais ce n’était pas bien (rires). Du coup, nous avons choisi le français.