FOLIO re 041 « fier J 53 53 Vincent Piccerelle ; Benoît Diacre Départ en masse Le 19 janvier, à Bessans (Haute Maurienne), la huitième étape s’effectue sur 43 kilomètres sur 630 mètres de dénivelé positif. Enthousiastes, les spectateurs assistent à un départ spectaculaire. Lors de celui-ci, tous les équipages partent en même temps. Difficile à négocier – il ne faut pas se laisser griser ni que le traîneau se renverse –, ce démarrage nécessite une attention particulière. À tel point que seuls les meilleurs chiens et mushers* réussissent un début de course irréprochable. * Conducteurs de traîneau. Technique exigeante La complicité et la confiance entre les hommes et les chiens doivent être parfaites. Pour mieux glisser, le musher aide les animaux lorsque la pente s’élève et ne les laisse pas s’emballer dans les descentes. Il doit aussi les guider en leur criant « Ho ! » pour aller à gauche et « Dji ! » pour se diriger vers la droite. Afin que les chiens négocient au mieux la trajectoire et ne perdent pas de vitesse, le musher se penche vers l’intérieur et plie son traîneau articulé pour réussir les virages. Ces gestes techniques ont l’air simples en apparence, mais nécessitent en réalité un entraînement tout au long de l’année, car une course peut se perdre sur une simple erreur.