Agir Par la Culture n°26 avr/mai/jun 2011
Agir Par la Culture n°26 avr/mai/jun 2011
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°26 de avr/mai/jun 2011

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Présence et Action Culturelles

  • Format : (210 x 297) mm

  • Nombre de pages : 36

  • Taille du fichier PDF : 39,3 Mo

  • Dans ce numéro : dossier... menaces sur la démocratie, espoirs des révolutions.

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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JOURNÉE DE RENCONTRE ET DE RÉFLEXION AUTOUR DE L’ÉDUCATION PERMANENTE Perspectives et réflexions dans le secteur de l’éducation permanente aujourd’hui. etat des lieux et débat avec des représentants du Conseil supérieur, du Service de l’éducation permanente et du Service de l’inspection Présentation de l’ouvrage de Christian mAUreL, « education populaire et puissance d’agir, les processus culturels de l’émancipation » par l’auteur. VenDreDI 17 JUIn, De 9H30 À 16H Au CenTre CULTUreL D’oTTIGnIeS 41, avenue des Combattants - 1340 ottignies renseignements et inscriptions : 02/413.25.30 (Service de l’éducation permanente du ministère de la Communauté française) Une organisation du Conseil supérieur de l’éducation permanente et du Service de l’education permanente PUBLICS DE LA CULTURE : SAVOIR RÉINVENTER POUR FAIRE SENS Publics ou population ? A qui s’adresse-t-on vraiment ? n’avons-nous pas collectivement axé nos politiques culturelles sur les publics déjà constitués ou ciblés, au détriment parfois d’une action plus large en direction de la population toute entière, dans son extrême diversité ? Ce discours trouve-t-il aujourd’hui une résonnance nouvelle, à l’heure où les politiques de démocratisation culturelle déployées depuis cinquante ans sont aujourd’hui contestées ? est-il vraiment en contradiction avec l’essence même de ce projet de démocratisation culturelle ou en constitue-t-il une nouvelle étape ? Qu’avons-nous à apprendre, en france et en Belgique, des opérateurs culturels qui ont centré toute ou partie de leur action sur la co-construction de projets artistiques et culturels avec une population et un territoire ? et, finalement, que savons-nous vraiment des publics de la culture et, plus largement, des appétences culturelles de nos concitoyens ? Comment, au quotidien, mobiliser les publics ? Quelles sont les formes novatrices de communication et de mobilisation ? Quelle est l’efficacité et les limites de moyens originaux d’intervention, des formes traditionnelles d’information et de nouvelles formes de communication ? DeUX JoUrnéeS De CoLLoQUe LeS 18 eT 19 oCToBre Lieu des débats : IHeCS (Bruxelles) Journées La Scène organisées en partenariat avec Présence et Action Culturelles et l’IHeCS avec le soutien de la Communauté française de Belgique Plus d’informations sur www.lascene.com
Bert Kruismans : rions ensemble Ber t Kruismans, humoriste flamand qui vient d’Alost, vous ne connaissez que lui ! Il est par tout, sur les r adios et chaines t él évisées flamandes et plu s récemment le vendr edi matin sur la Pr emièr e dans « Café ser ré » où il tient une chronique. Son spectacle « La flandre pour les nuls » fait salle comble par tout où il passe. nous l’avons rencontré à ellezelles le jeudi 7 avril où il se produisait. Connaissez-vous aussi bien le fr ançais que vous le mettez en scène ? et bien franchement, quand je suis sur scène, je commence à parler comme un flamand et je parle un peu le français, mon français à moi. C’est ce personnage que je joue sur scène. Si on vient en Wallonie avec ce spectacle qui s’appelle « La flandre pour les nuls », on est déjà assez dikkenek comme on dit à Bruxelles, alors je dois jouer l’underdog comme on dit en anglais : un mec très simple avec des vêtements comme ceux que je porte, un mec célibataire, un peu triste. en génér al, les flamands ont-ils le sens de l’au todérisi on, le s ens du second degré ? André Delier C’est un point que les flamands et les Wallons ont en commun. nous pouvons rire et nous moquer de nous-mêmes. Quant au second degré, je l’utilise mais avec une différence. Pour le moment, c’est le stand-up qui cartonne en flandre, les jeux de mots joués à la façon de Bruno Coppens, ça n’y existe pas. Les Belges sont fort impressionnés par quelqu’un qui maitrise parfaitement sa langue. Je pense que c’est là l’explication, les Belges francophones ont peur de parler une autre langue que ce soit le néerlandais ou l’anglais, qu’importe. Il y a des gens qui me disent : « Je vais faire des fautes, je vais passer pour un con ». Chez nous en flandre, on n’est pas vraiment impressionné par quelqu’un qui parle très bien sa langue. Alors, on ‘’tire son plan » comme on dit chez nous, on parle comme on peut le français ou l’anglais. Les flamands n’ont pas ce respect pour la langue comme l’ont les francophones. C’est pl utôt un spectacle qui détend les gens et rit de la situation telle qu’on la vit aujourd’hui. oui, ils ont besoin de rire ensemble, les néerlandophones et les francophones ensemble. et c’est marrant, les gens s’amusent au même moment, avec les mêmes blagues sur l’actualité. Comme quoi on a quand même des choses en commun sinon on ne pourrait partager une sorte d’humour belge. Quelles sont, selon vous, les dif férences mar qu an tes de compor tement, de pr a- tiques culturelles entr e les flaman ds et les Wallons ? Les Belges francophones sont culturellement fixés sur la france, du point de vue de la culture populaire, les films, la télé. La flandre n’a plus besoin de ça. Il y a 25 ans les télés hollandaises étaient présentes à 36% et ça a complètement disparu aujourd’hui. maintenant, nous avons douze chaines de télé en flandre. Dans l’humour aussi, du côté francophone, on a les revues, les imitations, les déguisements comme « Sois belge et tais-toi », cela a complètement disparu chez nous et a été remplacé par le stand-up. Lor s de votr e spectacle vous considérezvous comme le réunificateur belge ? en tout cas, cela n’a jamais été le but, mais depuis les querelles politiques je suis sollicité pour des interviews de tous côtés. Il y a ce fossé dans les médias et du côté francophone, on ne sait pas que les flamands possèdent cette autodérision ni qu’on sait se moquer de la nVA aussi en flandre. Tout comme 21 Côté Nord chez nous, on ne sait pas que les humoristes francophones comme André Lamy se moquent chaque jour sur rTL des personnalités politiques francophones. en tant que flamand, je fais des spectacles dans le français qui est le mien, et ça parait complètement nouveau pour les Belges francophones. Je suis un humoriste qui donne son opinion, à la télé ou à la radio et les gens, surtout du côté francophone, savent que je ne suis pas un politicien flamand et que je n’ai rien à vendre. À la vérité, je me moque d’abord de moi-même et après des flamands, Wallons, Bruxellois, Hollandais etc. finalement, vous pouvez par ler de choses graves tout en plaisantant, c’est quelque chose qui marche bien en génér al ? Parfois, c’est un peu plus délicat, par exemple les blagues sur la famille royale. Quand je joue à Bruxelles, les gens, surtout un peu plus âgés, sont plus sensibles. Alors que quand je joue à Seraing ou à Alleur ça passe très bien. Les mêmes blagues en flandre paraissent beaucoup moins fortes, moins sujettes à réaction. À la rTBf radio, j’ai dit à olivier maingain qu’on avait beaucoup de choses en commun, ma mère est d’Alost comme la vôtre et vous êtes un demi-flamand… Il a répondu que oui et il a même dit « ja, ik ben van Aalst », j’ai réussi à faire parler olivier maingain en flamand à la radio francophone ! Propos recueillis par Sabine Beaucamp extraits des spectacles et infos sur le site de Ber t Kruismans : www.kruismans.com foer t n on di dju, Ch ronique de la crise gouver nementale la plus longue de l'Histoire, Pier r e Kroll, Ber t K ruismans, edi tions La renaissance, 2011



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