à Paris n°8 fév/mar 2004
à Paris n°8 fév/mar 2004
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°8 de fév/mar 2004

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Ville de Paris

  • Format : (210 x 265) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 5,7 Mo

  • Dans ce numéro : Protection de l'enfance : agir avec les familles

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

Dans ce numéro...
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20 àParis PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE Le travail plutôt que la prison La Ville de Paris va accueillir dans ses services 300 jeunes, auteurs de délits et condamnés à des travaux d’intérêt général (TIG) ou à des mesures de réparation. Pour exécuter une peine, il existe des voies alternatives à celle de l’emprisonnement : le travail d’intérêt général (TIG) et, pour les seuls mineurs de moins de 16 ans, la mesure de réparation (lire l’encadré). Appliqué à des personnes reconnues coupables d’actes de petite délinquance, le TIG consiste à travailler durant un certain nombre d’heures pour une association habilitée ou une collectivité publique. La Mairie de Paris, dans le cadre de sa politique de prévention de la délinquance, s’est engagée à accueillir chaque année, au sein de treize de ses directions, 300 auteurs de délits condamnés à un travail d’intérêt général. Grâce aux agents de la Ville volontaires pour les encadrer, ils se verront confier diverses tâches : secrétariat, jardinage, travaux de manutention, entretien des bâtiments, enlèvement de graffiti… Une coopération avec la justice Ces peines alternatives ont pour but de favoriser une meilleure réinsertion des jeunes condamnés et, partant, de mieux lutter contre la récidive et l’insécurité. Entre les mois de septembre 2002 et d’août 2003, 131 majeurs et mineurs ont déjà été accueillis à la Ville. La volonté affichée par la municipalité en ce domaine s’est traduite par la signature, en octobre dernier, d’une convention entre la Ville de Paris représentée par l’adjoint chargé de la sécurité et de la prévention, ainsi que la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP). Parallèlement, la Ville envisage de mettre en place, en partenariat avec les services de la Justice, un dispositif appelé Dialogue citoyen. Il s’agit d’un stage de trois jours précédant le travail d’intérêt général, pendant lequel les jeunes condamnés rencontrent des policiers, des pompiers ou des gardiens d’immeuble. Un dialogue qui leur permet de mieux cerner les missions de ces derniers. Cette expérience sera menée à titre expérimental dans le 14 e arrondissement. ■ L’entretien d’espaces verts est l’un des travaux d’intérêt général que le tribunal peut proposer. FORUM L’accès à l’emploi facilité Un premier bilan a été dressé après le forum de recrutement « Paris pour l’emploi » qui s’est tenu, en octobre dernier, sur le parvis de l’Hôtelde-Ville. Début décembre, près de 1000 personnes avaient été embauchées alors que les entreprises dans leur grande majorité étaient toujours en phase de recrutement. Au total, ce sont plus de 10000 postes, dont près de 8000 dans le secteur privé, qui ont été proposés aux personnes en recherche d’emploi. Sur les 67 000 CV déposés lors du forum, 11 700 ont été sélectionnés pour intégrer un processus d’embauche. Sur les 25 000 visiteurs enregistrés, les demandeurs d’emploi sont en majorité des femmes (53,2%) et sont issus très majoritairement de Paris et RÉPÈRES emploi LE TRAVAIL D’INTERET GENERAL Le TIG est une peine alternative à l’emprisonnement ; il peut éventuellement compléter une sanction assortie d’un sursis. Prononcée par le tribunal en répression d’un délit ou d’une contravention, la condamnation à un travail d’intérêt général s’applique aux mineurs de plus de 16 ans et aux majeurs : elle consiste en un travail non payé de 40 à 240 heures maximum, au profit d’une collectivité publique ou d’une association habilitée. La condamnation à un TIG ne s’effectue qu’avec l’accord de la personne concernée. LA MESURE DE REPARATION Intervenant très rapidement après les faits, elle est réservée aux moins de 16 ans. Plutôt que de prononcer une peine dont l’exécution, parfois tardive, n’aurait aucun caractère pédagogique et éducatif, le procureur peut proposer au mineur, avec l’accord de la victime, une mesure de réparation directe (remise en état d’un bien dégradé, etc.) ou indirecte (entretien d’espaces verts…). La mesure de réparation s’inscrit dans une période courte : quelques jours adaptables aux heures scolaires (mercredi après-midi, vacances). de l’Ile-de-France (95%). Ils représentent tous les niveaux de qualification, du CAP jusqu’à bac +5. Cette opération, organisée à l’initiative conjointe de la Mairie de Paris et de l’Association Carrefours pour l’emploi et en partenariat avec la Région, l’ANPE, la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris, a réuni deux cents entreprises parisiennes. Lorsque les processus de recrutement seront pour l’essentiel achevés, d’ici à sixmois, un bilan définitif sera présenté. Et sur paris.fr Pour connaître les structures de soutien et d’insertion professionnelle, les espaces cyber-emploi et les formations professionnelles, consultez www.economie.paris.fr > Emploi Formation
BRONCHIOLITE A l’écoute des nourrissons Pendant l’hiver, le Réseau bronchiolite est en alerte. Ses médecins et kinés restent mobilisés jusqu’au 14 mars. La bronchiolite, une affection infantile très contagieuse, touche chaque année en France quelque 460 000 enfants âgés de 1 mois à 2 ans et particulièrement les nourrissons de 3 à 9 mois. Rhinite, toux, fièvre modérée, gêne respiratoire et manque d’appétit en sont les symptômes. Bien qu’inquiétante, cette bronchite d’origine virale est le plus souvent bénigne et ne nécessite pas d’hospitalisation. Généralement traitée par quelques séances de kinésithérapie respiratoire pour aider le bébé à évacuer les sécrétions qui encombrent ses Aujourd’hui, 1 habitant sur 10000 en France et 5 sur 10000 à Paris sont concernés par la tuberculose qui était pourtant en constante régression depuis le début du siècle dernier. Les populations les plus touchées sont des hommes entre 25 et 40 ans, souvent sans domicile fixe ou travailleurs provenant de continents où la tuberculose existe encore à l’état endémique (Afrique, Asie, Amérique du Sud). Due à une bactérie – le bacille de Koch –, sa transmission se fait par voie aérienne, au contact proche et répété d’une personne contagieuse. La contamination est favorisée par la précarité, la vie en communauté et la promiscuité. Le diagnostic se fait essentiellement grâce à la radiographie pulmonaire et un traitement antibiotique long (au bronches,l’infection disparaît normalement au bout de 5 à 10 jours. Si un nourrisson présente des signes manifestes de la maladie, il est recommandé aux parents de consulter un médecin. Pour les aider, le Réseau Bronchiolite Ilede-France met à leur service, jusqu’au 14 mars, des kinésithérapeutes qui accueillent les enfants les week-ends et jours fériés de 9 à 18 heures (tél. 0 820 820 603) et des médecins libéraux disponibles 7 jours/7 de 9 à 23 heures (tél. 0 820 800 880). A noter que les assistantes maternelles agréées par la Ville de Paris bénéficient, dans le cadre de leurs études, d’une formation spécifique dispensée par des membres du Réseau qui leur permettra de pouvoir détecter au plus TUBERCULOSE Renforcement de la prévention La tuberculose est en augmentation ces dernières années à Paris. Le dépistage s’intensifie. minimum six mois) est ensuite nécessaire. Pour renforcer la prévention, la Mairie de Paris dispose de cinq centres médicaux-sociaux (CMS) dont les consultations sont gratuites, d’une Cellule Tuberculose de coordination récemment créée et d’une équipe itinérante proposant des radiographies pulmonaires dans les foyers de migrants et les centres d’hébergement sociaux. Les CMS sont en particulier chargés d’organiser le dépistage des personnes éventuellement contaminées dans l’entourage familial ou collectif d’un malade, ce qui nécessite une collaboration de toutes les personnes concernées avec les services de lutte contre la tuberculose. Avec les actions menées en parallèle dans le cadre scolaire en faveur des enfants, ces services constituent le cœur du dispositif de dépistage et de suivi thérapeutique des malades mis en place par la Ville.■ > Paris Infos Mairie au 08 2000 75 75 (0,13 € /mn) Et sur paris.fr Retrouvez la liste des cinq centres médicosociaux de la ville de Paris: accueil, consultations de dépistage gratuit, prévention sur www.solidarites.paris.fr>carnetd’adresses santé La bronchiolite concerne les enfants entre 1 mois et 2 ans. 21 vite la maladie chez les enfants dont elles auront la charge. ■ >www.reseau-bronchio.org et 0 820 820 603 (n°Indigo) EXPOSITION La relation patient-médecin L’Union régionale des médecins libéraux d’Ile-de-France, représentant 2 500 généralistes et spécialistes, a demandé au plasticien Patrick Corillon d’illustrer la relation patient-médecin. Par le biais de la fiction, l’artiste a mis la réalité en perspective. Un dessin animé illustre le rapport du patient avec son thérapeute, la maladie, les mystères de son corps… A partir de questions-réponses, le monde du patient apparaît sur un écran : ses problèmes de santé, son comportement avec son médecin. Et, sur un autre, c’est le celui du praticien qui est dépeint : son vocabulaire, les croquis utilisés… Pour s’interroger sur la maladie dans la société actuelle et dans la vie de chacun. > Exposition du 15 mars au 25 avril. Entrée gratuite. Tous les jours de 10 heures à 19 heures Maison de la Radio, 116, avenue du Président-Kennedy (16 e). Rens. : www.radiofrance.fr



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