à Paris n°7 nov/déc 2003
à Paris n°7 nov/déc 2003
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°7 de nov/déc 2003

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Ville de Paris

  • Format : (210 x 265) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 4,7 Mo

  • Dans ce numéro : Une ville propre, c'est l'affaire de tous

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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4 àParis PROPRETÉ Une ville propre, c’est l’affaire Campagnes d’information, réformes, modernisation des moyens… Un plan de bataille pour améliorer la propreté à Paris est en place. Il ne réussira qu’avec la mobilisation de tous. Pour améliorer la propreté dans la ville, cinq cents nouveaux agents ont été recrutés en deux ans. Six heures, Paris s’éveille. Dans chacun des 20 arrondissements, plusieurs centaines d’agents de la propreté s’apprêtent à livrer leur combat quotidien pour la propreté. Plus de 2 400 kilomètres de trottoirs à nettoyer. Leurs cibles ? Canettes, prospectus, mégots, sacs en plastique, papiers gras… Au chapitre des nuisances, la palme revient incontestablement aux crottes de chien. Selon une enquête d’opinion (1) réalisée au printemps dernier, 70% des Parisiens les considèrent comme la principale cause de malproprété. Loin derrière au hit-parade des déchets urbains viennent les papiers (16%) , les détritus qui traînent par terre (10%) , les graffitis (9%) et les objets abandonnés (4%). Dans ce défi permanent pour la propreté de l’espace public, d’importants moyens sont mobilisés depuis 2001 pour préserver les rues, les trottoirs et les squares de la capitale. Comment ? Par une hausse du budget (+ 15%), par le recrutement de cinq cents nouveaux agents, par l’augmentation du nombre de corbeilles de rue (passées de 16000 à 23000) et par la modernisation du matériel de nettoiement. Mais, il s’agit aussi de sensibiliser les Parisiens à la propreté de leur ville et de réorganiser le fonctionnement des services municipaux pour une meilleure efficacité. Face au comportement des pollueurs, la Ville a lancé plusieurs campagnes de communication dont la plus récente en septembre dernier. Avec pour slogan « Tout doit disparaître », quatre affiches tirées à 12 000 exemplaires ont décliné la représentation visuelle d’un certain nombre de souillures urbaines rappelant les bons gestes en matière de propreté et le montant d’une amende en cas de négligence (183 euros). Cette démarche d’information et de sensibilisation est indispensable car de nombreuses personnes ignorent encore certaines règles ou services proposés par la Ville.
de tous Alors que la réglementation l’impose, on constate, toujours selon l’enquête 2003, que 51% des propriétaires de chiens pensent qu’ils sont autorisés à ne pas ramasser les crottes de leur animal dans les caniveaux. Autre exemple: si 77% des Parisiens connaissent le service d’enlèvement gratuit des objets encombrants, 68% ne savent pas que la Ville s’engage à effacer gratuitement les graffitis sur les immeubles privés (lire page 6). Dans le souci de mieux les informer, un Guide pratique de la propreté, disponible dans les mairies d’arrondissement, a été édité à 1 million d’exemplaires. Et, en direction des 200 000 propriétaires de chiens à Paris, un Petit guide du maître rappelle un principe essentiel : pour que l’animal soit accepté de tous, les maîtres doivent adopter un comportement responsable. Selon une étude (2) réalisée fin 2002, 48% d’entre eux ramassaient les déjections de leur compagnon à quatre pattes tandis qu’il y a deux ans, ce pourcentage n’était que de 1% … Renforcement de la verbalisation Pour dissuader les personnes coupables de négligences, la Ville de Paris a décidé d’appliquer le principe pollueur-payeur. L’an dernier, plus de 16 000 contraventions ont ainsi été dressées. Cette année, près de 12 500 amendes ont été distribuées sur les huit premiers mois. Au palmarès : les dépôts sauvages d’ordures (5 600 PV), les déjections canines non ramassées (4 200 PV) et les individus urinant sur la voie publique (700 PV). Les personnes prises en faute ont été sanctionnées par l’un des 88 inspecteurs de salubrité du Centre d’action pour la propreté (CAPP), seuls habilités à verbaliser (lire page 7). Les gardiens de square et les agents de surveillance de Paris (ASP) devraient hériter des mêmes attributions dès l’entrée en vigueur du décret d’application. En attendant, les inspecteurs seront plus souvent présents le soir et le weekend dans des secteurs particulièrement touchés par la malpropreté. De même, ils multiplieront des opérations coup de poing à toute heure du jour et de la nuit. Une réforme nécessaire Globalement, les Parisiens sont plutôt satisfaits de la propreté dans leur quartier (lire ci-contre) : 60% des habitants interrogés ont une bonne impression contre 55% en 2002. Les plus insatisfaits habitent les arrondissements de l’est parisien. Même si ces résultats sont encourageants, la Cet aspirateur autotracté, actuellement utilisé dans certaines zones de Paris, avale tout sur son passage et permet au technicien de balayer les moindres recoins d’un trottoir. dossier Installé à titre expérimental dans le square Vercingétorix-Brune (14 e) , ce pigeonnier permet de regrouper les pigeons et de réguler la population locale en contrôlant sa reproduction. Ce dispositif protège ainsi les environs des nuisances provoquées par ces oiseaux. situation ne peut être jugée totalement satisfaisante. Une réforme de l’organisation des services de la propreté a été engagée sur la période 2003-2004 pour les rendre plus efficaces et mieux répondre aux contraintes actuelles de la vie parisienne. Ainsi, en accord avec le personnel (sur 7 800 personnes, 6 500 sont des agents municipaux et 1 300employés du privé), la Mairie de Paris a modifié les horaires et les rythmes de travail. Cette réorganisation se traduit principalement par l’allongement des durées de collecte et la redéfinition des itinéraires de ramassage. Auparavant, le travail était SONDAGE Baromètre de la propreté Sondage réalisé, entre les 8 avril et 7 mai derniers, auprès de 4 000 parisiens (200 par arrondissement) par téléphone, à leur domicile, pour connaître leur opinion sur la propreté de leur quartier. 80% et plus de bonne impression 70% et plus de bonne impression 60% et plus de bonne impression 50% et plus de bonne impression 50% et plus de mauvaise impression Source : Rapport final « Propreté de Paris : Observatoire de la qualité » de juin 2003 réalisé par l’Ireq. 5 2003 2002 6 e Aucun 1 er, 3e, 4e, 5e, 1 er, 4e, 5e, 7e, 8e, 12e, 13 e 6e, 7e, 8 e 2e, 9e, 14e, 2e, 3e, 12e, 15e, 16 e 13e, 14e, 15 e 11 e 9e, 11e, 16e, 17 e 10e, 17e, 18e, 10e, 18e, 19e, 20 e 19e, 20 e



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