à Paris n°7 nov/déc 2003
à Paris n°7 nov/déc 2003
  • Prix facial : gratuit

  • Parution : n°7 de nov/déc 2003

  • Périodicité : trimestriel

  • Editeur : Ville de Paris

  • Format : (210 x 265) mm

  • Nombre de pages : 44

  • Taille du fichier PDF : 4,7 Mo

  • Dans ce numéro : Une ville propre, c'est l'affaire de tous

  • Prix de vente (PDF) : gratuit

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36 àParis ENSEMBLE ORCHESTRAL DE PARIS Vingt-cinq printemps En un quart de siècle, l’Ensemble Orchestral de Paris (EOP) a acquis une réputation d’excellence. Il est également renommé pour être la seule formation dite « de Mannheim » existant en France : son effectif de 43musiciens correspond à celui des premiers orchestres symphoniques inventés dans la ville allemande, l’un des berceaux de la musique classique. Plus léger que ceux du XIX e et du XX e siècle, cet orchestre est majoritairement constitué d’instruments à cordes, surtout des violons. Si l’EOP interprète des œuvres de tous les répertoires – de Bach au contemporain Bacri –, il reste idéal pour interpréter Haydn ou Mozart. Soutenu depuis ses débuts par la Ville de Paris, l’Ensemble joue durant toute la saison musicale dans les salles de la capitale, essentiellement au Théâtre des Champs- Elysées. Successeur de Jean-Pierre Wallez, d’Armin Jordan et de Jean- Jacques Kantorow, l’Américain John Nelson en est le directeur musical et le chef principal depuis 1998. Rencontre avec un chef amoureux de son orchestre... et de Paris. àParis : Quel bilan faites-vous de vos cinq années passées à la tête de l’EOP ? John Nelson : Le haut niveau d’engagement que nous avons atteint me rend L’Ensemble Orchestral de Paris en concert. John Nelson dirige l’EOP depuis 1998. heureux. Nous travaillons beaucoup afin que, musiciens et spectateurs, nous vivions tous des instants magiques. Pour cela, nous consacrons beaucoup de temps aux répétitions. C’est une des caractéristiques des orchestres de type Mannheim: moins il y a d’instrumentistes dans une formation, plus il faut répéter pour que la magie opère. Lorsque vous jouez à l’étranger, avez-vous le sentiment d’être des ambassadeurs de Paris ? Bien sûr ! Et c’est un honneur. Paris est indiscutablement la capitale mondiale de la beauté et de la culture. Quelle chance et quel privilège pour nous d’en être les ambassadeurs ! Que pensez-vous du public parisien ? C’est mon public favori, parce qu’il n’est pas blasé et qu’il répond bien à la musique. Après chaque concert, il nous offre de longs applaudissements. Nous nous sentons vraiment soutenus.■ > Ensemble Orchestral de Paris. Tél. 0800 426 757 (numéro vert) et www.ensembleorchestral-paris.com la découverte EXPOSITIONS L’Algérie, terre de peintres L’exposition « De Delacroix à Renoir, l’Algérie des peintres », à l’Institut du Monde arabe, montre des toiles peintes en Algérie par des artistes français entre 1832 et 1882, les cinquante années qui séparent les séjours en Afrique du Nord de Delacroix puis de Renoir. Ces derniers, tout comme Vernet, Fromentin, Chassériau, Guillaumet, Meunier et Lebourg ont été séduits par les paysages somptueux de la terre algérienne et la lumière qui y règne et frappés par les mœurs de la société musulmane. Et, d’autres, par les effets de la politique coloniale alors mise en œuvre. Organisée en partenariat avec le musée d’Orsay, cette exposition présente nombre de chefs-d’œuvre célèbres comme les Femmes d’Alger dans leur intérieur, de Delacroix, mais Algérienne assise (1891) de Pierre-Auguste Renoir. Femmes d’Alger dans leur intérieur. Eugène Delacroix a peint ce tableau en 1834, après avoir été autorisé à vister un harem, en secret. aussi d’autres toiles d’artistes peu connus et pour certains totalement oubliés. ■ > De Delacroix à Renoir, l’Algérie des peintres. Jusqu’au 18 janvier 2004. Institut du Monde Arabe. 1, rue des Fossés-Saint- Bernard (5 e). Tél. 01 40 51 38 38
Le prince est de retour L’exposition que la Bibliothèque Nationale de France consacre au comédien Gérard Philipe donne à voir, et aussi à entendre. Plus de quatre cents pièces de collection : costumes, affiches ou silhouettes géantes sont installées sur les cimaises et rappellent les rôles marquants de l’acteur qui disparut à l’âge de 37 ans, le 25 novembre 1959. Gérard Philipe (à gauche) avec Jean Vilar (à droite). Lisbonne à Paris Une ville, ça vit. De son histoire, de ses projets, de son activité économique, culturelle, religieuse, de son ouverture sur le monde… Ainsi Paris accueille l’exposition Lisbonne/Lisboa et nous emmène du côté de la capitale du Portugal à laquelle elle est liée par un pacte d’amitié et de coopération. Dans un premier Une des œuvres de la série Transurbana. Star du cinéma français des années 1940 et 1950 (la Beauté du diable, Fanfan la tulipe...), Gérard Philipe fut aussi l’une des plus grandes figures du théâtre de son temps, engagé auprès de Jean Vilar dans l’aventure du Théâtre National Populaire et du jeune Festival d’Avignon (le Cid, le Prince de Hombourg...). Çà et là, des bornes sonores font retentir la voix prenante de Gérard Philipe sur scène ou en répétition. Ailleurs, des images projetées, extraites des principaux films dont il fut le héros, rappellent combien sa présence était marquante. Une présence qui a temps, on découvre la « ville blanche » (appelée ainsi à cause de la lumière intense qui y règne) sous les aspects les plus familiers aux touristes et aux voyageurs. Dans un deuxième temps, on réalise combien l’histoire a marqué, et marque encore, de son empreinte l’architecture de la cité. Enfin, les modes de vie inspiré bon nombre d’artistes (Gischia, Pignon...) et de photographes (Raymond Voinquel, Agnès Varda...), dont les œuvres figurent dans cette exposition. On peut aussi y découvrir des courriers et des carnets de travail. Dans une salle voisine, une autre exposition est, elle, consacrée à Silvia Monfort, comédienne qui croisa souvent la route de Gérard Philipe au TNP (elle fut « sa » Chimène dans le Cid). Elle aussi fut une personnalité du théâtre de la fin du XX e siècle. A Paris, dans son Carré Thorigny, puis au Nouveau Carré, devenu aujourd’hui théâtre Silvia-Monfort (15 e) , elle défendit, à sa manière et jusqu’à son décès, en 1991, très variés des Lisboètes nous sont décrits. C’est au décorateur et constructeur de machines délirantes François Delarozière – il travaille notamment avec la compagnie de théâtre Royal de Luxe – qu’a été confiée la scénographie de l’exposition. Au côté de nombreux documents informatifs, des œuvres d’artistes en majorité portugais, des photographies, des installations vidéo, des tableaux, des découvrir Gérard Philipe en 1947. l’héritage du théâtre populaire imaginé par Jean Vilar. ■ 37 > Gérard Philipe. Jusqu’au 25 janvier 2004. > Silvia Monfort. Du 9 décembre 2003 au 25 janvier 2004. Bibliothèque nationale de France. 58, rue de Richelieu (2 e). Tél. 01 53 79 87 93 azulejos(ces carreaux de faïence peints qui ornent de nombreux murs à Lisbonne) et des sculptures. Beaucoup de ces créations sont présentées pour la première fois en France. ■ > Lisbonne/Lisboa. Jusqu’au 25 janvier 2004. Pavillon Paul Delouvrier. Parc de La Villette. 211, avenue Jean- Jaurès (19 e). Tél. 01 40 03 75 75 Entrée libre.



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