36 àParis NUIT BLANCHE Une nuit en plein air Plus d’espace, plus d’artistes… Pour « Nuit Blanche » version 2003, l’art contemporain se décline avant tout en plein air. Bibliothèque Nationale de France, 13e, « J’affirme que la lune a une face cachée », par Jan Kopp. Couche-tard, infatigables et amoureux de la nuit l’attendent avec impatience. Badauds, curieux et férus d’art contemporain aussi. Nuit Blanche avait rassemblé plus de 500 000 noctambules l’an passé dans les anciennes Pompes funèbres, à la Gaîté lyrique ou encore à la Sudac, cette ancienne fabrique d’air comprimé... Pour sa seconde édition du 4 octobre, l’art contemporain se décline avant tout en plein air. Objectif : rendre les œuvres accessibles au plus grand nombre. Des projets artistiques réalisés cette année avec le soutien d’Orange, France Telecom, Nokia, Schweppes et des brasseries Flo. Pour cette deuxième Nuit Blanche, quarante événements (contre vingtcinq en 2002) ont été sélectionnés par six personnalités du monde des la découverte arts. YannKersalé mettra le bassin de la Villette en lumière, Anne Deguelle jouera avec la vidéo en s’installant dans le square Boucicaut, Michel Verjux fera scintiller le Crédit Municipal, Jan Koppsuspendra une lune étincelante au-dessus de la Bibliothèque Nationale de France. Tandis que les locaux du Bureau du Parlement européen s’ouvriront aux visiteurs, la Cité internationale, elle, dispensera des cours d’art. La Grande Halle de la Villette accueillera des vidéos sur le thème de l’immigration ; un concert de Pierre Bernard sera programmé à minuit dans l’église Notre-Dame-des-Victoires ; sur l’avenue du Président-Wilson, une installation de Yona Friedman – « une ville en carton » – sondera la notion d’urbanisme. Avenue de France, des soupes seront mitonnées |